Vous êtes sur le point d’envoyer votre premier manuscrit chez les éditeurs. Après des mois de travail, votre roman vous semble satisfaisant et prêt pour cette étape. Les dernières corrections ont été faites…

Mais voilà que ces derniers jours, une question commence à vous hanter.

Que faire en cas de refus ? Que faire si aucun éditeur ne trouvait d’intérêt à votre manuscrit ? Après tous les efforts fournis, abandonner n’est pas dans vos prévisions.

 

Alors que faire ?

Voilà 3 solutions :

 

1. Revoir le manuscrit

 

Si personne ne veut du manuscrit, vous pouvez recourir au service d’un conseiller littéraire pour vous aider à comprendre la raison du refus. Après avoir suivi ses conseils et porté les modifications, vous pourrez renvoyer votre manuscrit à plusieurs éditeurs.

La contribution d’un conseiller littéraire est une excellente occasion d’apprendre d’un expert. Si cela fonctionne et que votre manuscrit remanié trouve un éditeur, vous gagnez la satisfaction personnelle d’atteindre l’objectif que vous vous étiez fixé.

Mais recourir à un conseiller littéraire représente aussi un investissement financier qui n’offre aucune garantie d’être édité. Autrement dit vous n’êtes pas assuré d’un retour sur investissement. Cette solution reste un pari risqué que chacun acceptera ou non de prendre.

 

2. S’autoéditer

 

Après tout, même si l’édition traditionnelle ne veut pas de votre histoire, cela ne signifie pas forcément que vos lecteurs n’en veulent pas.

Des plates-formes littéraires permettent aujourd’hui de publier votre livre sans même passer par un éditeur.

L’auto-édition peut offrir une gratification immédiate (ou plus ou moins rapidement) pour tous vos efforts. Vous aurez alors le contrôle total sur la production mais aussi sur la mise en page, la maquette de couverture et la promotion de votre travail d’écriture.

Mais ce contrôle peut représenter une charge importante de travail et donc de temps, mais aussi une charge financière. Pour un travail de qualité, il se peut que vous soyez contraint de recourir aux services d’un graphiste. Ce qui peut représenter un certain coût.

 

3. Entrer dans l’ère du numérique

 

Pourquoi ne pas être dans l’air du temps ? La technique a évolué. Les outils se sont multipliés et simplifiés. Vous pourriez vous autoéditer via un ebook. C’est aujourd’hui la solution la plus populaire mais ce n’est pas la seule. Pourquoi, par exemple, ne pas publier un livre en feuilleton, révélant un nouveau chapitre chaque semaine à une liste d’emails ? Tolstoï l’a fait en son temps, certes avec les outils de son époque. Pourquoi pas vous ?

Selon ce que vous choisissez de faire, cette approche peut réduire considérablement l’investissement financier et la charge de temps. Ce pourrait être un projet créatif et plaisant en soi. Mais innover expose toujours à davantage de risques. Vous pouvez aussi vous retrouver noyé dans l’immensité numérique. Et verser une tonne d’efforts dans quelque chose qui n’aboutirait à rien… des efforts que vous auriez finalement pu consacrer à l’écriture d’une nouvelle histoire.

Alors laquelle de ces options choisir ?

Je pense que nous avons la chance de vivre à une époque où l’industrie du livre est en pleine mutation. Il y a de nombreux moyens de faire connaître et partager son travail d’écriture. Si l’édition traditionnelle reste le Graal de tout écrivain, il est réconfortant et très excitant de savoir que nous disposons finalement de plusieurs autres options.

Qu’en pensez-vous ? Quelle option choisiriez-vous si les éditeurs rejetaient votre livre ? La section commentaire est à vous !

 

À vos succès d’écriture…

 

AVERTISSEMENT !
Certains lecteurs ont demandé une rallonge pour participer au concours de nouvelles et peaufiner leur texte. Les demandes ont été formulées si gentiment qu’il m’a été difficile de refuser. Cette décision permettra aussi aux derniers abonnés de participer. Le 2e concours de nouvelles fermera donc ses portes le :

15 juillet 2014 à minuit (heure de Paris)
PS : Merci aux participants ayant déjà envoyé leur nouvelle. Bon courage à ceux qui écrivent encore !

Share This