Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’exerce le métier de biographe. Pour les nouveaux abonnés… maintenant, vous savez !
De quoi vais-je parler aujourd’hui ?
…De biographies ! (vous l’aviez deviné, non ?)
Car il y a peu dans une soirée au cours d’une discussion, une personne dit ne pas comprendre l’intérêt d’écrire son récit de vie, sa biographie ou ses souvenirs.
Eh bien moi, j’en vois plusieurs !
Car écrire sa biographie n’a rien d’une démarche neutre.
Au contraire même, cette volonté (souvent un rêve qui date) est une démarche qui répond à plusieurs besoins fondamentaux.
Voilà donc ma réponse :
1 / Les besoins psychologiques
Écrire sa biographie, c’est d’abord se faire plaisir, se faire du bien. C’est une activité créative, ludique, enrichissante. C’est aussi une façon d’exprimer ses émotions, ses sentiments, ses pensées. C’est une thérapie par l’écriture, qui permet de se libérer, de se réconcilier, de se comprendre.
2 / Le besoin de sécurité
Écrire sa biographie, c’est ensuite se protéger, se préserver. C’est une façon de conserver sa mémoire, son identité, son patrimoine. C’est un moyen de transmettre son héritage, son savoir, sa sagesse. C’est une assurance contre l’oubli, la disparition, la solitude.
3 / Le besoin d’appartenance
Écrire sa biographie, c’est aussi se relier, se rapprocher. C’est une occasion de renforcer ses liens familiaux, amicaux, sociaux. C’est un prétexte pour échanger, dialoguer, partager. C’est une opportunité pour se faire connaître, reconnaître, apprécier.
4 / Le besoin d’estime
Écrire sa biographie, c’est encore se valoriser, se respecter. C’est une manière de reconnaître ses réussites, ses qualités, ses talents. C’est un moyen de s’affirmer, de se démarquer, de se réaliser. C’est une source de fierté, de confiance, d’estime de soi.
5 / Le besoin d’accomplissement de soi
Écrire sa biographie, c’est enfin se dépasser, se transcender. C’est un défi personnel, professionnel, spirituel. C’est un projet qui mobilise toutes ses ressources intellectuelles, émotionnelles, créatives. C’est une quête qui donne du sens à sa vie, à son existence.
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Vous l’avez compris :
écrire sa biographie est un acte qui n’est pas anodin. Certains se lancent seuls dans l’aventure. D’autres font appel à moi. Quel beau métier j’ai, n’est ce pas ?
Car je propose un accompagnement personnalisé et professionnel à celles et ceux qui souhaitent écrire leur biographie. Et voilà quelques explications sur mon métier. Car écrire pour une autre personne nécessite quelques préalables.
Comment je procède ?
D’abord, je fais un entretien pour définir les attentes et les objectifs du raconteur.
Puis les entretiens de collecte de souvenirs s’enchaînent.
L’une des qualités principales : l’écoute. Il faut recueillir les souvenirs les anecdotes, savoir capter l’émotion et entendre… les silences !
Ensuite, il faut retranscrire et adapter la rédaction à la personnalité du raconteur.
Puis vient le temps de la relecture attentive et constructive pour améliorer le texte. Eh oui !
Cette étape est suivie d’une mise en page pour valoriser l’ouvrage. Je crée aussi la maquette de couverture.
Enfin…ultime étape de l’aventure : l’impression mais ca, je délègue à l’imprimeur avec lequel je collabore depuis le début de mon activité. Chacun son boulot. Pour info, voilà l’adresse de mon site professionnel :
Partagez largement. Comme vous le voyez, les raisons d’écrire sa biographie ne manquent pas !
A très vite…
J’ai écrit une sorte de biographie de presque 300 pages sur un évènement qui m’est arrivé pendant même pas 2 semaines. J’ai un peu de mal à le mettre en page proprement.
Alors votre métier qui consiste à revenir sur une vie entière et synthétiser les moments les plus marquants me semble énorme ! Surtout en répondant à l’attente d’un client. Quel moment intime.
Pour les bienfaits, je suis d’accord avec vous. Cela apaise, permet de comprendre ce qu’on a vécu et de travailler sur soi tout en partageant son expérience.
Comment par contre le présenter à des professionnels et des lecteurs sans craindre le jugement ou le dénigrement ?
Bonjour Flo
Désolée pour cette réponse tardive, j’ai eu le COVID… et je découvre seulement maintenant votre commentaire.
En vérité, je ne comprends pas bien votre question : Comment par contre le présenter à des professionnels et des lecteurs sans craindre le jugement ou le dénigrement ?
Vous vous interrogez par rapport au regard que pourraient porter les professionnels et les lecteurs sur votre récit de 300 pages et ce que vous avez vécu ?
Bonjour Marie-Adrienne,
j’espère que vous êtes rétablie ?
Oui c’est cela, je crains le jugement et en même temps j’ai envie de partager cette histoire. Cela vous arrive-t-il ?
Flo… après 17 jours, je commence seulement à me remettre de ce fameux COVID que j’ai eu pour la 1re fois.
Ne craignez pas le jugement. Ecrivez ce qui vous tient à cœur. C’est dans ces cas là que le texte sonne vrai !
Oh 🙁 je vous envoie du soutien et vous souhaite de retrouver votre meilleure forme au plus vite !
Et merci encore pour vos encouragements, vous avez raison !