Avez-vous vu la pub de l’iPad Air ? Sur un enchaînement de séquences vidéos à travers le monde, la voix de Robin Williams déclame un extrait du film « Le Cercle des Poètes Disparus »…Une pure merveille !
Voilà le texte original du film :
« On lit ou on écrit de la poésie non pas parce que c’est joli. On lit et on écrit de la poésie parce que l’on fait partie de l’humanité, et que l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce et l’industrie sont de nobles poursuites, et elles sont nécessaires pour assurer la vie. Mais la poésie, la beauté, l’amour, l’aventure, c’est en fait pour cela qu’on vit.
Pour citer Whitman : « Ô moi ! Ô la vie ! Tant de questions qui m’assaillent sans cesse, ces interminables cortèges d’incroyants, ces cités peuplées de sots. Qu’y a-t-il de beau en cela ? Ô moi ! Ô la vie ! ».
Réponse : que tu es ici, que la vie existe, et l’identité.
Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime.
Que le prodigieux spectacle continue et que tu peux y apporter ta rime… Quelle sera votre rime ? »
C’est beau, non ?
Le Cercle des poètes disparus : résumé
L’histoire se déroule dans les années 60, à Welton, un collège strict et privé du Vermont où la discipline et la tradition sont reines. Un nouveau professeur de littérature est engagé, John Keating, lui même autrefois diplômé de ce collège.
Rapidement, les élèves vont apprendre à le connaître et découvrir que Keating est bien plus qu’un simple professeur. C’est un véritable mentor qui va leur faire partager sa passion de la poésie, sa vision de la liberté et son goût de la vie.
Keating n’est pas un pédagogue comme tout le monde. Il rompt avec les traditions de l’école, sort des sentiers battus et touche ses élèves, comme aucun autre professeur n’a réussi à faire auparavant. Bien sûr, chaque élève a sa propre histoire.
Il y a par exemple Neil Perry, le bon élève destiné à devenir médecin alors qu’il rêve de devenir acteur. Knox Overtreet, amoureux de la belle Chris liée à cette brute de Chet. Charlie Dalton, un garçon en décalage avec l’école, toujours partant pour enfreindre les règles. Ou bien Todd Anderson, frère de l’un des plus brillants élèves de Welton. Tous ces élèves, d’une façon ou d’une autre, vont recevoir l’héritage de Keating, le carpe diem. Vous savez, « profite du jour présent ».
En feuilletant un annuaire, les élèves découvrent que Keating faisait partie d’un groupe, le Cercle des Poètes Disparus. Ce n’était pas une simple réunion où les jeunes lisaient des poèmes, non, c’était au delà de ça. Les membres se fixaient pour objectif de sucer toute la moelle de la vie. Fascinés, le groupe d’amis décide de reconstituer le Cercle…
Vous l’avez deviné, j’ai adoré le film… et j’ai dévoré le livre ! Les deux sont à consommer sans modération.
Et vous, quelle sera votre rime ?
À vos succès d’écriture…
Votre billet est d’autant plus émouvant qu’en classe de seconde (1971-1972), notre professeur de français était du même tonneau que Keating, avant que le film n’existât ! Il nous enseignait Montaigne (qu’il sache qu’il sait au moins), on mettait en scène les fables de la Fontaine, il est monté sur la table pour nous montrer comment porter un autre regard sur les choses terre à terre, etc. C’était pourtant un curé, dans une institution privée.
Pourquoi les lettres m’ont-elles toujours accompagné ? Il en a sans doute une énorme mais agréable responsabilité.
Oui Jean-Patrick, certains profs ont compté dans nos vies. J’ai eu également un prof de français, passionné de belles lettres. Je me souviens de ces heures de cours à l’écouter vivre la littérature dont il nous parlait avec amour. Ma passion des livres s’était déclarée bien avant de le connaitre mais il m’a ouvert à d’autres lectures : le théâtre et la poésie. Chacun a son « Keating ». Aujourd’hui, j’entends rarement un ado éprouver de l’admiration pour l’un de ses profs. Les élèves ont changé et les Keating ont disparu ! Dommage.
bien dit
Ma rime serait……..CARPE DIEM quand celui-ci le mérite et se présente!!!!