Le 3 septembre, François Busnel revenait pour une nouvelle saison de La Grande Librairie, le rendez-vous littéraire qu’il anime chaque jeudi…
Peut-être avez-vous suivi l’émission… Pour ma part, je n’ai pas pu et le regrette car en période de rentrée littéraire, il est toujours intéressant de découvrir de nouveaux auteurs, de les écouter parler de leur livre et de leur travail d’écriture.
Alors, quand j’ai découvert cette vidéo de La Grande Librairie du 3 septembre en intégralité, j‘ai aussitôt eu envie de la partager avec vous, surtout si vous avez manqué l’émission.
Au cours de l’émission, François Busnel nous emmène dans le Montana et nous offre une rencontre inédite et exclusive avec Jim Harrison sur les bords de la Yellowstone River.
L’auteur évoque son dernier roman Péchés capitaux (Flammarion). Un bon cru selon François Busnel.
Sur le plateau, l’animateur accueille :
Amélie Nothomb, pour son dernier roman Le crime du comte Neville (Albin Michel)
Laurent Binet pour son roman La septième fonction du langage (Grasset)
et Astrid Manfredi pour son premier roman, La Petite Barbare (Belfond)
Je vous laisse découvrir la vidéo (La Grande Librairie / 3 septembre 2015 – 58’20)
J’espère que vous avez apprécié et que cette vidéo vous a donné des pistes de lecture.
Quels livres avez-vous repérés parmi les 589 romans de cette rentrée littéraire 2015 ?
À vos succès d’écriture…
Pensez à partager cet article sur Facebook, Twitter et autre, je vous serais très reconnaissante.
Bonjour Marie-Adrienne,
Heureuse de vous retrouver avec la rentrée et la dose de dynamisme pragmatique que vous insufflez! J’ai trouvé plus intéressante l’émission de la semaine suivante sur l’écriture de biographies.Votre avis m’intéresserait.
cordialement
Bonjour
J’ai particulièrement apprécié l’intervention d’Isabelle Monnin à propos de son livre « Les gens dans l’enveloppe » (JC Lattès).
Les gens dans l’enveloppe est un objet littéraire singulier. En partant de vies ordinaires, ce roman interroge le rapport entre le romancier et ses personnages. Il est surtout l’histoire d’une rencontre entre les personnages et l’auteur.
Je trouve son idée d’écrire à partir d’un lot de photos d’inconnus très intéressante. D’autant que finalement, sa fiction finit par rejoindre la réalité !
Et puis j’ai aimé quand elle expliquait avoir été touchée à la découverte des photos, parfois floues, mal cadrées… C’est un sentiment que je connais dans mon métier de biographe quand « le raconteur » m’ouvre ses albums-photos, son intimité… et « me livre » sa Vie.
Bien à vous
Merci de cet avis personnel et d’expérience. En effet cette biographie d’Isabelle Monnin était de loin l’une des tentatives les plus originales reconstituant étrangement une réalité subjective (laquelle?)à partir de l’anonyme (aucune histoire, aucun nom, aucun référent) et des ressources de la fiction.Le point de départ est celui d’une journaliste enquêtrice qui devient narratrice d’un récit à partir d’informations minimales que sont des photos achetées sur le marché d’internet. On a l’impression que c’est un degré zéro de l’écriture.L’émotion que vous évoquez dans votre expérience de « raconteur » m’a fait penser à une autre témoignage » par des photos sur des disparus tragiquement tel que Krikor Beledian en fait le récit dans son livre autobiographique « Seuils » éditions Parenthèses.
Bonne journée