Cet article répond au mail de Marjorie, elle se reconnaitra. Elle m’a envoyé un mail plein de doutes. Je vous laisse lire, vous allez comprendre…
Marjorie vient de recevoir la énième lettre de refus. Un courrier impersonnel qui annonce que le comité de lecture n’a pas retenu son roman. Et ce sans la moindre justification. Déjà ce n’est pas top de recevoir ce genre de courrier mais surtout elle aurait aimé connaitre les raisons de ces refus en chaine pour progresser… elle est dégoûtée.
Je sais parfaitement ce que Marjorie ressent… Je le sais parce que j’ai vécu la même chose.
Il y a une bonne vingtaine d’années (ouf déjà !), j’ai décidé de rassembler quelques-unes de mes nouvelles autour d’un thème.
Bref j’ai pris la liste des éditeurs (les plus connus ! du moins ceux que je connaissais à l’époque) et j’ai imprimé mon recueil en plusieurs exemplaires. Après avoir rédigé vite fait un courrier, j’ai filé à la poste mes enveloppes sous le bras (à cette époque, les éditeurs exigeaient tous une version papier)
Après, j’ai attendu. Impatiente. Quand j’y repense… quelle naïveté !
Deux mois plus tard, j’ai reçu la première lettre de refus.
Madame…
Nous avons pris connaissance de votre manuscrit X et nous vous remercions d’avoir fait appel à notre maison d’édition. Malheureusement, nous ne pouvons pas retenir votre texte pour publication.
Si vous souhaitez le récupérer, nous vous proposons de venir le chercher…. Blablabla…blablabla
Mon manuscrit ne les intéressait pas. Soit. Mais en plus, je devais me payer un A-R sur Paris pour le récupérer ! J’ai laissé tomber. Il a dû finir à la benne.
Je gardais néanmoins espoir. C’était le premier retour et j’avais envoyé mon manuscrit à une bonne vingtaine d’éditeurs.
Donc j’oubliais vite ce revers et me remettais à espérer.
Je vous épargne la suite car la même situation s’est reproduite… 20 fois !
Toutes les lettres de refus n’ont pas été si « administratives ». Certaines tenaient des propos cinglants voire humiliants. Et sans le moindre égard pour le travail que j’avais entrepris. Mon recueil n’était peut-être pas à la hauteur mais on pouvait quand même dire autrement que mon écriture nécessitait de la maturité et qu’il fallait progresser. Des conseils auraient même été les bienvenus.
Refus après refus, le doute a commencé à s’installer en moi.
Je commençais à me convaincre que l’écriture n’était pas pour moi… D’ailleurs, chaque fois que je me mettais à écrire, tout était nul !
Voilà mon état d’esprit après quelques mois de cette dure épreuve.
J’étais dévastée. Si atteinte que j’ai failli renoncer à l’écriture. Certaines phrases des lettres de refus ne cessaient plus de tourner en boucle dans ma tête.
Tout aurait pu s’arrêter là.
J’aurais pu me focaliser sur la peinture, le sport ou autres. Mais l’écriture quand même, je sentais bien que ce n’était pas une simple lubie.
Après quelques mois d’abattement, j’ai commencé à penser que je m’y prenais certainement très mal. Je travaillais sans structure, sans méthode. Sans même me connaitre alors qu’au fond, les mots et les histoires que j’écrivais sortaient de moi. J’ai relu quelques lettres et même si certains mots faisaient mal, ils portaient en eux une part de vérité. Je devais me rendre à l’évidence
En vérité, j’avais faux sur toute la ligne !
J’ai donc décidé de repartir à zéro. J’ai repris tous mes bouquins qui traitaient d’écriture, de dramaturgie, de développement personnel… j’ai décidé de me former et de tout compiler pour établir une méthode de travail.
Au fil des semaines j’ai repris goût à l’écriture J’ai aussi repris confiance en moi et en mon écriture.
Avec plus de méthode, les progrès ne se sont pas fait attendre. J’ai même gagné plusieurs concours de nouvelles !
Donc j’étais sur le bon chemin. Autrefois, je faisais fausse route. Et je n’en avais même pas conscience. Je reproduisais toujours les mêmes erreurs et je m’étonnais d’obtenir les mêmes résultats !
Aujourd’hui, comme Marjorie, vous en êtes peut-être là vous aussi. A douter de vous, de votre écriture. A espérer plus et mieux. Vous souhaitez être accompagné(e), guidé(é).
Alors profitez de l’été pour prendre votre écriture en main. Certains l’ont déjà fait et découvrent ma fameuse méthode que j’ai appelée Histoires Captivantes. C’est un programme d’accompagnement pas à pas, une formation à l’écriture de roman en ligne.
C’est déjà la 6e promo et les premiers retours des participants sont enthousiastes (et ce n’est que le début !) :
Merci Marie-Adrienne ! très enrichissant et stimulant – je me sens moins seule !
WOUAW quel module ! ça décoiffe mais ça fait du bien ! c’est du concret entre le but et la réalité
Vos modules sont vraiment top et m’aident beaucoup !
…Si ca vous dit de rejoindre la 6e promo.
J’ouvre l’accès au programme Histoires Captivantes mais seulement quelques jours !
Pour cela, rien de plus simple.
Cliquez sur le lien https://aproposdecriture.learnybox.com/pc-hc-6/
Indiquez simplement votre prénom et votre email et écoutez la vidéo jusqu’à la fin. Je vous explique le programme en détail.
(Le lien n’est plus valide ! J’avais précisé que les inscriptions étaient ouvertes juste quelques jours. Là c’est terminé, le programme n’est plus accessible. Il faudra attendre la prochaine session. Désolée !)
Pour la petite histoire, aujourd’hui, je vis de mon écriture. Et « MES EDITEURS », je les vois tous les jours !
À vos succès d’écriture…
Vingt fois ?! Marie-Adrienne, je vous tire mon chapeau. La patience est une vertu! Par ailleurs, il est vrai que ces maisons d’édition manquent, pour certaines de bons sentiments. Mais on avance, je suppose avec l’objectivité des autres…
Dans tous les cas ne vous découragez pas Marjorie! Et pourquoi pas essayez le programme que vous propose Marie-Adrienne, j’ai moi-même beaucoup progressé grâce à elle .
J’ai écrit de belles histoires pour les enfants… pourtant je suis très déçue, même si elles ont été éditées. J’adore écrire, c’est ma passion, mais si jamais les enfants ne les lisent pas, â quoi cela sert décrire ??? Alors qu’elles sont si belles. C’est vraiment décourageant. Elles ont été éditées aux éditions « le lys bleu », mais que font-ils pour les faire connaître ? Rien ne se passe, c’est désespérant. Un auteur n’attend pas la fortune, seulement le privilège de voir des enfants qui lisent ses histoires et éventuellement les commentent. Je suis ouverte à tous les dialogues. J’adorerais en parler avec les enfants.
Bonjour Monique
Avez-vous participé à des salons du livre ? Depuis 2020, la pandémie a mis un coup d’arrêt à tous les événements culturels mais sans sinon, étiez vous dans ce genre d’événements? Après, si vous souhaitez avoir des retours d’enfants sur vos recueils, vous pouvez peut-être vous rapprocher d’une école maternelle ou primaire de votre quartier et en proposer un gratuitement à la directrice en expliquant le pourquoi de votre démarche. C’est une idée, mais peut-être avez-vous déjà fait !
Bon courage
Salut,je ne sais pas si vous allez voir ma réponse mais j’ai voulu vous répondre espérant que ça vous rendra confiance en vous.J’ai lu votre commentaire tout-à-l’heure,ne vous en-doutez pas tant que vous pensez qu’elles sont belles(C’est un conseil d’un enfant). Moi, je voudrais bien les lire et vous parler.
Bonjour Marjorie ,
Il y a quelques années j’ai vécu cette douloureuse expérience . Adrienne a d’ailleurs accepté avec sa bienveillance si particulière aux auteurs novices de publier mon témoignage ! Lisez le ! Il vous redonnera, je l’espère, ce petit quelque chose que rien n’est perdu même si les maisons d’éditions ne veulent pas de votre recueil !
Je vous souhaite de très beaux moments D’ecriture !
Je vous encourage tous à suivre la formation d’histoires captivantes ! Elle m’a beaucoup aidé dans mon écriture. Brigitte
Bonjour Marie Adrienne
Je suis un peu déçu par votre dernier article. Pourtant je suis un fidèle abonné à votre site depuis des années et j’ai commencé la lecture de votre texte avec beaucoup d’intérêt. Nous sommes tous confrontés à ce genre de mésaventure avec les maisons d’édition, et j’avais hâte de lire votre expérience, pensant en tirer de bons conseils personnels . Mais qu’elle ne fut pas ma déception de lire en fin de texte une pub pour votre ouvrage comme celle que l’on lit à longueur d’internet sur tel ou tel remède miracle , au bout de kilomètres de texte racoleurs.
Dommage.
Bonjour
Ce que raconte cet article est la pure vérité. C’est après un revers cinglant que j’ai compris que ma façon de faire n’était pas la bonne. J’ai décidé de remettre les compteurs à 0 et d’établir une méthode plus rigoureuse.
Ai-je trouvé la recette miracle ? Certainement pas !
Mais Histoires Captivantes est un programme structuré et riche et si on le suit, on peut écrire son livre et tenter l’aventure de l’édition plus sereinement. Ce programme, j’ai mis un an à le structurer. Il est le fruit d’un énorme travail.
Il y a des années que je dévoile mes conseils, mes astuces… Le blog compte 588 articles depuis le 6 juin 2012 !
Et cela me prend du temps.
Trouver les idées, écrire les articles, organiser des concours, trouver des idées pour motiver les abonnés à écrire, prendre confiance en leur écriture… Et tout cela gratuitement !
Alors oui mon programme Histoires Captivantes est payant (et de vous à moi, le coût n’a rien à voir justement avec les remèdes miracles au bout de kilomètres racoleurs de textes racoleurs).
Mais bon, au bout d’un moment, on prend, on prend gratuitement… sans se demander quelle énergie il faut pour entretenir tout cela.
Je vous rassure, les abonnés savent à qui ils ont à faire et ne s’y trompent pas. Et les retours du blog ou même de ce programme sont ultra positifs. Alors vous avez raison, c’est bien dommage de ne pas avoir apprécié cet article !
Bien à vous
Bonjour,
il fut un temps où chacune de mes nouvelles était primée. Puis il y eut celle publiée dans une revue littéraire nationale et pourtant, j’ai reçu des commentaires cinglants d’éditeurs associés au concours. Puis j’ai laissé l’écriture en sommeil.
De retour. Sans plus jamais de résultat. Comme si je n’avais pas évolué. Comme si… Au fond, je m’interroge : le français, la nouvelle ont-ils tant évolués? J’ai l’impression qu’hier est déjà l’antiquité. La nouvelle a pris des chemins définis, encadrés comme la poésie dite « classique », le français a eu une évolution que je n’ai peut-être pas saisie. Je ne sais pas. Juste un peu triste. Juste fatiguée. Et pourtant, tous ces mots, dans ma tête, que j’étale sur des papiers.
Qui me dira ce qui ne colle plus ? Et pourtant, j’existe toujours. Je suis liée à la vie en partie grâce aux mots, ils sont le fil ténu dans le soleil du couchant.