Cette question revient souvent, tellement souvent d’ailleurs que j’ai fini par me dire qu’elle méritait bien un article. Allons-y…
Vous visez l’édition et pensez peut-être que les éditeurs sont à la recherche d’un nombre de mots spécifiques en fonction de votre genre.
Alors, combien de mots doit compter un roman ?
Ou du moins quel nombre serait susceptible d’intéresser les éditeurs ?
Dans cet article, nous allons voir en détail si un nombre de mots peut affecter vos chances de publication.
Pourquoi tenir compte d’un nombre de mots ?
Vous le savez certainement les éditeurs prennent de moins en moins de risque. Autrefois, il leur arrivait de décider sur un coup de cœur et de parier sur un auteur en devenir.
Aujourd’hui, ils éditent un livre s’ils pressentent un succès ou un minimum de ventes. Ils connaissent bien les us et coutumes des lecteurs, leurs goûts littéraires et quel livre a plus de chance de se vendre.
Mais qu’en est-il du nombre de mots ?
Un nombre trop élevé de mots peut-il être rédhibitoire et condamner définitivement l’édition d’un roman ?
Pourquoi compter les mots et non les pages ?
La plupart des auteurs parlent en nombre de pages alors que dans le monde de l’édition, on parle plutôt en nombre de mots.
Pourquoi ?
Parce que le nombre de pages peut varier considérablement. Si la police est un peu plus petite, les marges un peu plus larges, le format de la page un peu plus grand, ou l’interlignage réduit, le nombre de pages peut être très différent et cette différence être énorme. Alors que le nombre de mots restera constant indépendamment des options de mise en pages.
À l’époque des machines à écrire, le nombre de mots par page était beaucoup plus régulier qu’aujourd’hui puisque chaque caractère était en police « courier », avec une largeur fixe. Les manuscrits envoyés aux maisons d’éditions contenaient environ 250 mots par page.
Aujourd’hui, nous pouvons modifier à loisir la police de caractères. Mais le palier de 250 mots par page est resté la norme dans l’édition. On peut donc se faire déjà une bonne idée avec ce tableau de conversion :
1 page | 250 mots |
100 pages | 25 000 mots |
200 pages | 50 000 mots |
300 pages | 75 000 mots |
400 pages | 100 000 mots |
500 pages | 125 000 mots |
Combien de mots un roman doit-il compter ?
On parle de roman à partir de 40 000 mots. Mais techniquement, il n’y aucune longueur maximum à un roman. Bien que, si elle excède 110 000 mots, on a déjà affaire à un petit pavé !
Certains romans célèbres sont extrêmement longs, Les Misérables de Victor Hugo, par exemple, compte 513 000 mots. D’autres, extrêmement courts : Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway seulement 26 000.
Notons que le nombre de mots dans un roman varie en fonction du genre.
1 / Roman de fiction
La plupart des romans publiés traditionnellement pour les adultes sont d’environ 80 000 mots. Mais ils peuvent également dépasser 110 000.
Cependant, plus c’est long plus les éditeurs deviennent méfiants, surtout dans le cas d’un premier roman.
Pour info, 50000 mots, c’est le nombre de mots requis pour être « gagnant » du Nanowrimo.
Remarque :
Ces valeurs ne sont pas valables si vous avez déjà publié un livre. Et si c’était un best-seller, l’éditeur vous permettra tout ce que vous voulez en matière de nombre de mots !
2 / Science-Fiction et de fantasy
Les romans de science-fiction et de fantasy ont généralement un nombre de mots compris entre 90 000 à 125 000. Ils comptent en effet généralement plus de mots qu’un roman de fiction.
Pourquoi ?
Voici trois 3 théories (non confirmées, car ce sont des déductions personnelles) :
- Les lecteurs de science-fiction ou de fantasy sont peut-être plus enclins à lire une histoire longue.
- Il se peut que ce nombre de mots plus élevés tiennent aux divers mondes à construire pour écrire un bon roman de fantasy.
- Ses romans font souvent partie d’une série. Les lecteurs s’attendent davantage à des histoires sur plusieurs livres et donc à davantage de contenu.
3 / Romans policiers
Traditionnellement, les romans policiers ont tendance à être relativement courts. Agatha Christie, auteure de best-sellers policiers, a écrit des romans qui comptaient entre 40000 à 60000 mots.
Mais aujourd’hui, un bon roman policier doit compter autant de mots qu’un roman de fiction soit 80 000 à 90 000 mots.
4 / Roman Jeune adulte
Les romans jeunes adultes possèdent un nombre de mots très varié.
JK Rowling, par exemple, a commencé sa série Harry Potter avec le roman L’école des sorciers qui comptait 76 000 mots, peut-être parce que son écriture était moins riche. Car après avoir gagné en confiance, ses romans ont enflé. Le plus long, Harry Potter et l’Ordre du Phénix, compte 257 000 mots.
D’une façon plus générale, la plupart des romans pour jeunes adultes se situent entre 55000 et 70000 mots.
Le nombre de mots a-t-il vraiment son importance ?
Eh bien, les éditeurs tiennent de moins en moins compte du nombre de mots. Aujourd’hui, les auteurs à succès publient des romans de 30, 50 ou 80 000 mots même dans le cadre d’énormes séries couvrant une douzaine de livres ou plus.
D’autres publient de véritables pavés qui se vendent très bien. Souvenez-vous du succès des Bienveillantes de Jonathan Littell (Prix Goncourt et Prix du roman de l’Académie française 2006) !
Les éditeurs ne sont donc plus si tatillons sur ce critère. Et dans la jungle qu’est le marché de l’édition, la bataille du nombre des mots est devenue obsolète.
J’espère que cet article vous a apporté quelques précisions sur la question du nombre de mots mais la vraie préoccupation à avoir quand on se lance dans l’écriture d’un roman,
c’est :
1 / D’abord écrire une histoire captivante !
2 / Se préoccuper ensuite du nombre de mots.
Avez-vous fixé un nombre de mots à votre roman ?
À vos succès d’écriture…
Cet article vous a plu ?
Partagez-le sur votre réseau social préféré. Je vous serais très reconnaissante.
Bonjour Marie-Adrienne,
Une fois de plus, un article très intéressant ! J’ai une question : dans quelle catégorie entre une histoire de 25 000 mots : roman court ?
Bonne fin de semaine à vous. Je me réjouis de vous retrouver lundi 😉
Antoinette B
Bonjour
25 000 mots… un roman court ou une nouvelle.
Bonne journée
Re-bonjour Marie-Adrienne !
Ah la classification des genres dans le monde de l’édition ! Pas facile de s’y retrouver !
Gallimard lançait cet été un concours pour un premier roman jeunesse. Le nombre minimum de signes était de 120 000 signes et ils ajoutaient que cela correspondait env. à 80 pages…. on est encore loin des 40 000 mots.
J’adhère complètement à votre dernière remarque : d’abord écrire une histoire captivante. Tout un programme en soi !
Bonne journée et belle fin de semaine.
Bonne journée à vous aussi
À vos succès d’écriture
Typiquement, je qualifierais de nouvelle un texte très resserré qui n’excéderait pas une vingtaine de pages, et de « récit » un texte de 20 à 150 pages environ (Colomba de Mérimée par exemple, ou La Perle de Steinbeck). A partir de 150 pages environ on peut décemment parler de roman, même si des oeuvres comme Des Souris et des Hommes peuvent être à mon sens qualifiées aussi bien de courts romans que de récits. Certains, qui ne se posaient sans doute pas la question du temps que la prose commençait à peine à gagner ses lettres de noblesse, ont simplement qualifié leurs écrits d’une centaine de pages de « contes » (comme Maupassant, qui a pratiqué toutes les longueurs, ou encore Stevenson, pour L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde.)
Sauf qu’un récit, en littérature, ce n’est pas cela ! Ce que vous qualifiez de « récit », en fait, est le plus souvent appelé « novella ».
Bonjour.
Je découvre l’écriture.
Je suis très loin de cette » quantité de mots »
Être reconnue..
Quelques fautes…
Est t’il possible d’être reconnu par des » nouvelles »
Je ne cherche pas d’éditeur, je n’est pas le talent d’un écrivain.
Il faut que je regroupe tout, pour en faire un tout-petit
Pour tout vous dire, il ne faut pas forcément se poser la question du nombre de mots au début, ou s’il s’agit d’un recueil d’histoires courtes. La taille du recueil sera lié aux nombre de vos histoires courtes et à leurs tailles respectives, de ce fait, vos histoires ne sont pas directement dépendantes les unes des autres et peuvent être modifiées séparément. Concentrez-vous sur vos histoires et leur narration plutôt que sur leur taille.
Si vous cherchez à être reconnu à travers l’écriture, il faut d’abord commencer par ne pas poser cette question. Si vous écrivez des histoires qualitatives, vous pourrez vivre de votre plume mais les gens qui écrivent pour être reconnus abandonnent assez vite généralement. Pour ma part je n’ai jamais écrit pour personne d’autre que le plaisir de créer une histoire et mon récit dépasse les 158360 mots. Si vos histoires plaisent tant mieux, mais il faut d’abord que votre histoire vous plaise à vous-même pour continuer d’écrire.
Bonjour,
Article très intéressant.
Pouvez-vous également aborder le sujet d’écriture d’une nouvelle ?
Combien de mots doit contenir une nouvelle ?
A partir de combien de mots sortons nous de l’écriture d’une nouvelle, pour considérer que le travail tient plus du roman ?
Merci !
Bonjour
Pour répondre à votre question, voilà une indication. C’est un standard américain (tout comme compter en nombre de mots, car en France, on parle encore souvent de caractères (espaces compris) mais cela permet d’avoir une meilleure idée :
histoire courte moins de 7 500 mots
nouvelle entre 7500 et 40 000 mots
roman plus de 40 000 mots
J’ai déjà traité des articles sur la nouvelle.
Utilisez la zone de recherche du blog dans la colonne de droite. Tapez « Nouvelle » et la liste des articles traitant des nouvelles va apparaitre.
Bonne journée
Merci pour ces précisions !
Bravo pour votre blog.
Bonjour, excusez moi, mais si en France on parle d’avantage de signe. Pouvez vous donner le minimum de signe à atteindre lorsque l’on fait un roman?
Merci beaucoup. À bientôt
Bonjour
Un roman compte, en moyenne, 250 à 350.000 signes
Bien à vous
Chère Madame, revoyez un peu votre copie, SVP. En anglais, la short story, ou histoire courte, est ce que nous appelons la nouvelle en France. Ce que vous avez abusivement traduit par « nouvelle », c’est la Novella américaine (qui vient de l’anglais Novel, roman), ou roman court en bon français et effectivement, on le considère comme tel là-bas à partir de 7500/8000 mots et jusqu’à 40000.
Bien cordialement.
Après discussion avec une amie Canadienne travaillant aux États-Unis, erreur de ma part, la novella ou roman court, débute à partir de 20000 mots pour certains éditeurs, et 17500 mots pour d’autres, mais tous s’accordent à dire qu’un roman débute au-delà de 40000 mots.
Bien cordialement.
Ben, c’est la réponse que je donne dans un commentaire, non ?
Bien à vous
Bon commentaire. J’y adhère avec véhémence et vous invite à lire mes récits courts ou longs. Mon dernier compte en effet, près de 42000 mots.
Titre: Immigrant aujourd’hui, Citoyen demain: Expérience canadienne.
Bonjour… Revoir ma copie ? Pourquoi pas !
bonjour,
A moins d’être un ou une auteure célèbre ; comment peut-on se permettre d’émettre des critiques aussi tatillonnes et peu constructives.
Avec 57000 mots, je viens d’être contactée pour mon premier roman fantastique par un des éditeurs que j’avais ciblé.
Je ne sais pas ce qui va en ressortir mais, apparemment les 57000 mots n’ont pas stoppé la maison d’éditions.
Bonne journée et à vos succès d’écriture
Bravo!!! Je suis d’accord avec vous, je n’imagine aucun écrivain compter avec précision le nombre de mots/caractères qu’il place dans un texte en se disant « mince, il m’en manque encore 10 000 ! ». C’est ce que l’on appelle une déshumanisation, un formatage.
J’ai lu beaucoup de livres qui n’excédaient pas 150 pages et étaient de purs diamants.
Bonjour, je suis novice dans ce monde de rédaction juste vos conseils pour des publications des articles et comment faire un livre.
Bonjour,
Effectivement c’était là aussi un de mes soucis!
combien de paragraphes doit contenir une page?
Combien de lignes doit contenir un paragagraphe?
Ici vous avez parlé des mots et caractères, le
nombre de paragraphes et lignes ne serait il pas
une bonne typographie pour le NEOPHYTE?
Merci, votre article est en soi un bon REPERE déja
Bonjour
Non il est inutile d’aller jusqu’à une telle précision. On en arriverait vite à un formatage !
Bien à vous
Même si ce critère est passé à l’arrière plan, c’est toujours utile de se comprendre et de parler le même langage des deux côtés de la montagne… Merci pour cet article 🙂
Merci, j’apprécie énormément ce que vous écrivez.
Merci !
Superbe site. Beaucoup d’informations enrichissantes. Je déborde de créativité et d’imagination. Cependant j’aime développer de courts récits.
J’adore lire mais je suis assez hyperactif donc j’ai tendance à vite me lasser à moins d’être enivré (cf: Au bonheur des dames de Zola que j’ai dévoré en 3 semaines). Je favorise donc plutôt les contes, les histoires courtes et les nouvelles lors de mes lectures.
Cependant je ne suis pas fan des longues descriptions comme dans la plupart des ouvrages. Au contraire, je n’aime pas m’attarder et ceci pour laisser libre court à l’imagination du lecteur.
Loin de moi l’idée de me mettre en avant, mais les personnes tests qui lisent mes écrits apprécient assez. Cependant une histoire ne dépasse jamais une 50aine de pages (70 a été mon maximum).
Dois je continuer en amateur ou est ce qu’il est possible de pouvoir intéresser des maisons d’édition avec un aussi court format?
Moi même j’ai du mal avec le mot écrivain vu que je réalise de courts récits. Je me considère plutôt comme un nouvelliste.
J’ai retenu le fait que ce n’est plus un critère PREMIER (le nombre de mots). Cela dit je n’ai jamais vu de petits livres de 70 pages en vente. Même les livres (hors romans) sont souvent plus larges.
Ex: Le livre des pourquoi? Ou chaque « pourquoi » prend 1 à 2 pages, fait 200 pages tout de même.
Un livre de recette va tout de suite faire 100 pages etc…
Merci de vos conseils.
Encore bravo pour le site.
Maxime
Bonjour Maxime
Bien sûr qu’il existe des livres courts à la vente. Senso (Camillo Boito,60 pages), Le lynx (silvia Avallone, 64 pages), La première gorgée de bière (Philippe Delerm, 96 pages)…
Il y a même des spécialistes du court récit. Jacques Sternberg par exemple ou Annie Saumont reconnue comme une Grande Dame de la nouvelle française contemporaine. Son œuvre est presque tout entière vouée à la nouvelle. Elle est traduite dans une quinzaine de langues et a été récompensée, entre autres, par l’Académie Goncourt, la Société des gens de lettres et l’Académie française.
Ces références me viennent spontanément. Mais il y a de quoi lire et découvrir en matière de récit court, nouvelle ou autres.
À vos succès d’écriture
Pour les auteurs de nouvelles, souvent, les livres sont constitués de plusieurs nouvelles. Avec un fil conducteur au recueil. En gros une variation sur le thème. Cela laisse la possibilité d’écrire des nouvelles mais d’en faire un livre plus conséquent, je parle en épaisseur. Ce que les éditeurs apprécient plus facilement en France. 5 nouvelles de 40 pages… Ça fait 200 pages !
Si vous vous sentez plus à l’aise dans la nouvelle, continuez ! Mais voyez peut-être comment les assembler pour les présenter à l’édition.
Super. Merci beaucoup pour vos conseils.
Mon livre comprend 148 pages mais un Éditeur me l à prit.j attends la réaction du public.Francois Mauriac grand écrivain né dépassait pas 200 pages ou même 150.
Je me lance pour écrire mon premier roman ado, mais le problème c’est que je ne sais pas séparer mais chapitre et combien de mots maximum je doit mettre pour ne pas que les futurs lecteurs en ai marre de lire et que se soit trop long pour eux. Merci beaucoup.
M.Gramaccioni, 17 ans.
Bonjour Manon
1 / Sachez que si votre histoire est prenante et bien écrite, les ado sont capables de lire de gros livres. Harry Potter par exemple, Twillight, After et autres sont quand même des pavés.
Sinon, je vous engage à regarder ce qui se pratique dans la littérature ado car les cas cités plus haut restent quand même des exceptions. Rendez vous à la bibliothèque. Fouillez dans les étagères et décortiquez deux ou trois livres. Longueur des chapitres, nombres de pages… Soyez curieuse ! On apprend beaucoup en regardant ce qui se pratique. Après il suffit de mettre sa touche perso !
Bon courage
Jsuis une ado… j te conseille 3000 mot par chapitre c est bien
4000 au plus.
Bonjour, j’ai trouvé ce site vraiment intéressant et vu que je vois que c’est monnaie courante, je viens aussi piocher quelques conseils.
J’ai commencé à écrire une histoire de style héroic-fantasy vers mes 16 ans. Avec le temps, j’ai plus ou moins abandonné ce projet sur lequel je travaillais à peine une 10 aine de jours chaque année et puis voilà qu’à presque 21ans, je reprend ce gros projet…
Au fil, du temps, l’histoire a pris beaucoup de volume, je considère désormais que c’est plus un roman qu’une simple « histoire ». J’ai actuellement 120 000 mots et je travaille beaucoup plus sérieusement le récit qu’à l’époque.
La trame est bien avancée et approche petit à petit de sa fin mais en lisant des conseils, notamment sur ce site, j’en viens à me poser quelques questions.
Mon roman ne devient-il pas « trop long » ? Si je continue ainsi, je pense qu’il devrait tourner aux alentours des 150 000 mots. Est-ce un problème ou est-ce que je peux continuer sans m’en soucier?
Par ailleurs, je n’ai aucun style d’écriture. Je suis étudiant en ingénieur et je n’ai aucune connaissance de la littérature, du jeux des lettres et de la belle tournure de phrase. J’écris de façon à faire avancer l’histoire, en très grande partie via des dialogues entrecoupés de brèves narrations permettant de faire évoluer les décors et les situations. Je suppose que je vais devoir tout retravailler de A à Z une fois que j’aurais fini d’écrire la trame de l’histoire. Ce travail m’effraye un peu de par la taille du pavé… Selon vous, le travail d’écriture à proprement dit (style) est-il plus conséquent que l’écriture de l’histoire elle-même? Je précise que j’écris de façon très brute, très rapide, proche du langage parlé (ex: les romans Naheulbeuk éditions Octobre).
Merci, j’attend quelques conseils.
ps: Excellent site sur lequel je viendrai lire des conseils de temps à autres!
Bonjour Grégory
150 000 mots, c’est déjà un gros pavé ! Mais si ce que vous racontez est captivant, peut importe, les lecteurs suivront. Donc si vous êtes sûr de votre coup, pourquoi ne pas continuer ?
Dans le domaine de la Fantasy, c’est assez courant d’avoir de gros livres. Les mondes sont tellement riches qu’ils nécessitent des explications.
Pour répondre à votre question Selon vous, le travail d’écriture à proprement dit (style) est-il plus conséquent que l’écriture de l’histoire elle-même?. Le travail de réécriture peut-être plus conséquent que l’écriture elle-même. Et sur 150000 mots, ça peut représenter une belle tonne de boulot. Après tout dépend de la façon dont vous écrivez. S’il faut reprendre chaque phrase pour la ciseler… y’en a pour un moment !Mais ce travail n’est pas à négliger. Il fait office de finition. Et c’est la touche finale qui va enjoliver le tout !
Il faut tout revoir, la longueur des phrases, les dialogues, les descriptions, les enchaînements, l’intrigue, la cohérence de l’intrigue…Oui, il y a de quoi faire. L’écriture c’est chaud mais qu’est-ce qu’on aime ça !
À vos succès d’écriture
Me revoilà! Merci pour vos conseils, ils m’ont l’air bien avisés. Je reviens ici car je viens de finir ma première version du récit (j’entends par là qu’il s’agit d’une version « brouillon » presque dénuée de descriptions et assez pauvre au niveau du style. Mais riche côté scénario! Du moins je l’espère).
Je m’apprête donc à commencer le travail de réécriture (dont mon précédent commentaire parlait). Le document actuel à retravaillé compte 160 000 mots (tout compris, titres, épilogue…).
Après la question du temps que cela me prendra (quelques siècles mais ce n’est pas un problème. C’est toujours un plaisir de travailler sur un projet auquel on tient!)
Je me pose la question du nombre de mots. A priori, la réécriture ne va-t-elle pas gonfler le nombre de mots? (Ajouts de descriptions, de contextes mieux travaillés, de couleurs, d’odeurs…). Alors certes, en y réfléchissant je pourrais retirer quelques brefs passages mais au final j’ai bien peur qu’en le retravaillant, le nombre de mot ne fasse qu’augmenter de façon considérable.
Voilà je voulais simplement avoir un avis sur la question car j’ai bien peur qu’en gagnant en volume, je perde en accessibilité. Dois-je chercher à retirer au maximum ce qui n’est pas indispensable pendant le travail de réécriture?
Si vous me dites que le nombre de mots n’a vraiment aucune importance alors j’enrichie volontiers mon roman en y ajoutant de nombreux détails.
Merci beaucoup pour vos conseils !
Bonjour Gregory
Ne vous préoccupez pas du nombre de mots. Si votre roman passionne, les lecteurs sont prêts à lire de gros livres. Après, veillez à ne pas faire de remplissage. J’entends par là que tout apport doit servir votre roman. Description, adjectifs, scènes, détails… Si ca n’apporte pas, si ce que vous ajoutez ne fait pas avancer votre Roman, évoluer votre histoire, votre personnage, votre intrigue…, alors vous supprimez. Bon courage
Bonjour, je voulais juste savoir si votre projet avait abouti et si vous avez été publié ?
Bien à vous 🙂
Bonjour Archeritt,
Malheureusement non, mon projet n’est pas encore abouti. Disons que je suis très très lent et ne consacre finalement que peu de temps à ce projet, entre mes études (en ingénieur, bonjour l’original ingénieur-littéraire ha ha) , mes autres passions, etc…
Je suis toujours en réécriture, cela-dit, je pense que mon récit a beaucoup gagné en richesse au fil des mois, de gros changements ont eu lieu en cours de réécriture, ce qui me réjouit tout en ralentissant fortement l’avancée du projet. Mais finalement, ce n’est plus une question de temps mais de qualité, je prendrai le temps qu’il me faudra pour être satisfait avant de le partager à quelques curieux.
Cela dit, votre implicite petit encouragement me touche.
Bien à vous.
Bonjour, auriez-vous des nouvelles concernant votre avancée ? 🙂
J’ai le même parcours, votre histoire me ressemble, j’ai débuté à 16ans, et je reprends l’écriture par période. Mais je n’en suis qu’à la phase d’écriture encore et encore ^^
En tout cas, bon courage ! Et vivement la publication
Bonjour « Voisin », je te réponds ici car l’option pour répondre directement en dessous de ton message n’est pas présente.
J’ai fini l’écriture vers Noel 2017, j’ai pris du temps à le peaufiner, à retravailler la mise en page, etc…
Au final, j’ai un manuscrit PDF de 200.000 mots. La mise en page est achevée également (745 pages) mais j’attends mon dessinateur qui termine (depuis 4 mois!) la couverture que je lui ai demandée. Je tiens à en imprimer un petit nombre afin de partager mon récit en petit comité avant de tenter l’aventure de l’édition.
Normalement, très prochainement, quelques curieux pourront lire mon récit… La suite dépendra des retours que j’en obtiens et de ma motivation.
Je te souhaite bonne chance de ton côté. Comme tu peux le remarquer, je ne suis pas spécialement dans la course / la précipitation.
Heureux de constater que nous sommes plusieurs à suivre des chemins souvent parallèles!
Je te souhaite bonne chance.
Si après lecture par autrui, les retours sont positifs et que je tente finalement un jour l’édition, je reviendrai faire un petit retour ici 😉 Histoire de tenir aux nouvelles.
Merci et bonne chance !
bonjour Creupelandt Grégory,
je suis adolescente, je suis une grande lectrice de livres fantastiques fantasys. En ce moment meme, je suis a la recher de mes prochaines lectures. pourais-je avoir la chance de lire votre livre ou du moins le resume.
L’epaisseur du livre ne fait pas peur.
PS: mon clavier ne connait pas les accents, odinateur etranger…
MERCIIII
Bonjour, votre message me fait très plaisir et je serais heureux d’obtenir un avis sur mon écrit.
Cela dit, comprenez bien qu’il s’agit d’un texte amateur comportant toujours bien des défauts que je m’efforce encore à dénicher.
Je peux, si vous le souhaitez, vous faire parvenir un PDF par email mais je vous demanderais, bien-entendu, de bien vouloir garder ce texte pour votre lecture personnelle et de ne pas le partager à un large publique sans mon accord.
Vous pouvez m’envoyer un message sur creupelandt.roman@gmail.com afin que je puisse vous faire parvenir le PDF.
PS: comme quoi je fais bien de passer encore régulièrement sur cette page même 3 ans après mon commentaire initial 😀
Bonsoir, moi je lutte, je rame, je souffre, j’ai mis ma vie de côté pour écrire une biographie; et ça fait deux années d’écriture, sachant que je suis une mère de famille au foyer… POUR écrire ? IL FAUT DES éléments,une ORGANISATION, DRACONIENNE? DU TEMPS, DE l’Énergie Pour ne pas dire SA Santé CAR JE SUIS DANS SE CAS ! CA N’ENGAGE QUE MOI. MAIS CE QUE JE FAIS, SI CA MARCHE JE L’aurais »accoucher » DANS LA Douleur.
Souhaitez-moi bonne chance
A vos succès d’écriture !
Merci pour cet article, et pour les réponses utiles dans les commentaires 🙂
De rien, l’essentiel est que vous trouviez des réponses à vos questions.
Cordialement
Bonjour,
Je me suis mise à écrire et je voudrais savoir si le manuscrit doit être composé de tout le roman Ou juste un résumé.
Merci infiniment.
Bonjour
Le manuscrit doit comporter tout le roman. Le synopsis en revanche est un résumé du roman.
Bien à voys
Bonjour/soir,
Étant quelque peu noctambule. Votre site est vraiment intéressant, de même que cet article.
Ma question est un peu hors sujet, mais c’est celle qui me tracasse le plus, à savoir la légitimité à écrire un livre, lorsque l’on en a presque jamais lu.
J’ai débuté l’écriture d’un roman de SF depuis quelques mois et je suis actuellement à 50 000 mots. J’ai pris le temps de le relire à plusieurs reprises, pour maintenir la cohérence, peaufiner le style, la tournure des phrases, chasser la moindre répétition, etc.
J’ai également confié mon livre à une amie et à mon frère, qui sont très critiques (ils ne m’ont pas juste dit c’est bien). Mon frère avait genre 10 pages entières de critiques sur chaque mot, chaque élément qui lui semblait incohérent, sur l’histoire, le rythme, etc.
Mais seulement en dépit de mes 7 années d’étude en histoire, j’ai arrêté de lire des romans en première S, quand je n’ai plus été contraint de le faire. J’adore le cinéma, mais je n’aime pas lire, je ne rentre pas dans les histoires, je m’endors après 3 pages, je perd le fil de ma lecture, je passe mon temps à relire les 15 lignes d’avant dont j’ai oublié le contenu, bref, je n’ai pas encore découvert les plaisirs de la lecture (un jour peut-être).
En revanche, question cinéma, j’ai une large culture. D’ailleurs je dois dire que j’écris en ayant toujours mon histoire en tête, comme un film qui se déroule dans ma tête. Je visualise chaque lieu, personnage, émotion, réaction, etc. Et j’aime écrire, vraiment, et pourquoi pas à la fin envoyer mon manuscrit.
Au début c’était difficile, l’amie à qui j’ai confié le livre lit énormément et elle m’a aidé a ne pas négliger les descriptions (à trop avoir les décors en tête, on oublie de les décrire…), à repenser la manière de raconter, à privilégier les dialogues, etc., mais le fait est que mon livre est à mon image. C’est extrêmement déstabilisant de se dire que je l’ai écrit comme un néophyte, sans aucune conscience de ce qui se fait, de la manière dont devrait être raconté une histoire de SF.
Pour la forme rien à dire : j’ai respecté les règles, mais pour le fond, je me demande si c’est indispensable ou plutôt rédhibitoire d’envisager d’écrire et de publier un livre, lorsque le denier qu’on a lu remonte à plus de 10 ans. En sachant que si j’ai lu 15 romans du haut de mes 30 ans, c’est le maximum…
Cordialement.
Bonjour Damien
Il n’y a rien de rédhibitoire. On conseille souvent de lire car c’est aussi une façon d’apprendre à écrire.
Être passionné de cinéma peut aussi vous aider à écrire. Et c’est certainement votre cas.
Vous dites : « mon livre est à mon image. C’est extrêmement déstabilisant de se dire que je l’ai écrit comme un néophyte, sans aucune conscience de ce qui se fait, de la manière dont devrait être raconté une histoire de SF ».
Et moi je réponds… Tant mieux ! Au moins ce livre sera unique. Il sera votre voix. Et c’est bien d’être différent des autres. Ne soyez pas déstabilisé. J’ai juste envie de vous dire FONCEZ !
A la fin, votre roman devra juste être plaisant à lire. Car en général, un auteur écrit pour des lecteurs.
Bien à vous
Bonjour
Quand vous parlez de nombres de mots, comptez-vous les mots avec tous les caractères ?
Dans les statistiques de word on peut trouver:
– Le nombre de mot (sans les caractères)
– Le nombre de caractères espaces non compris
– Le nombre de caractères espaces compris
J’aimerai donc savoir à quelle catégorie la moyenne citée correspond ?
Merci beaucoup!
Et merci aussi pour vos articles enrichissant 🙂
Bonjour
Dans les statistiques de Word vous trouvez aussi le nombre de mots. A moins que vous n’ayez une version très ancienne car…
Applicable à : Word 2013
Quand vous voulez connaître le nombre de mots que contient une partie de votre document ou le document entier, recherchez-le sur la barre d’état située en bas de la fenêtre Word.
Pour obtenir un nombre de mots partiel, sélectionnez simplement le texte correspondant. La barre d’état affiche le total de la sélection et le total de l’ensemble du document.
Si le nombre de mots n’est pas affiché, cliquez avec le bouton droit sur la barre d’état, puis cliquez sur Statistiques.
Trouver le nombre de caractères, de paragraphes et de lignes
Word peut également compter le nombre de caractères, de lignes, de paragraphes et d’autres informations. Cliquez sur le nombre de mots dans la barre d’état pour afficher ces informations.
J’espère que ces infos vous seront utiles
Bien à vous
Merci pour cet éclairage, cette question me turlupinait depuis quelques années.
Bien reçu les 101 conseils que je prendrai le temps de lire. J’ai un peu parcouru votre blog (voussoiement exceptionnel sur la blogosphère).
Cordialement.
Bonjour Jean-Charles
Contente d’avoir répondu à la question qui vous turlupinez.
Pour ce qui est du vouvoiement, je ne l’impose pas.
A très vite
Bonjour,
Le site Nouvelles Plumes qui propose de lancer de nouveaux auteurs a fixé à 400’000 caractères espaces compris, pour les romans contemporains et 500’000 minimum pour les autres. À combien de mots,environ,
cela correspond-il?
Bonne continuation à ce blog très intéressant !
Aucune idée précise. En revanche, votre traitement texte, comme la plupart de ceux du marché, possède une fonction qui permet de le savoir avec précision.
Bien à vous
Je viens de trouver l’info, j’ai un manuscrit entre les mains de 98693 mots et il a 560393 caractères.
Bon week-end!
Ce genre d’article ne devrait meme pas exister… Un éditeur se fiche complètement du nombre de signes que contient un manuscrit, et un écrivain aussi… C’est l’histoire que vous écrivez qui dicte la longueur du texte. Et c’est absolument faux que les éditeurs sont devenus frileux, aucun éditeur n’est frileux devant un livre qui lui plaît quelle que soit sa longueur. Arrêtez de vous prendre la tête avec des questions pareilles et écrivez… La seule chose que la longueur change au final est le prix de vente, mais ce n’est pas à vous de faire des livres courts pour que le prix ne soit pas trop élevé (et risquer que trop de gens attendent sa sortie en poche pour l’acheter moins cher), c’est à l’éditeur de ruser pour l’imprimer avec des caractères plus petits et des marges plus petites. La seule chose que vous demande un éditeur c’est de lui donner un manuscrit A4 uniquement imprimé au recto avec si possible un interligne pour qu’il puisse l’annoter s’il veut, et si possible relié pour éviter que les pages se baladent. Et un bon texte.
A la lecture du commentaire de Franck, je m’interroge. En effet, toutes les personnes ayant fait des commentaires élogieux et intéressés seraient t-elles nulles et incultes ?? Merci pour nous, Franck !
Comment peut-on critiquer aussi bassement ce blog. Si Aproposdecriture ne plait pas, voilà deux solutions:
– soit on ne le lit pas
– soit on fait mieux !
A votre succès d’écriture Franck…
Bonjour, j’aimerais ajouter un ajustement à votre article. J’ai compté le nombre de mots par page de plusieurs livres (oui, j’ai du temps à perdre), tels que le Seigneur des Anneaux, des livres de Douglas Adams et autres, dont certains sont dans des formats poches ou grands.
Trêve de balivernes, tous ces livres avaient entre 300 et 350 mots par page (il n’y en avait aucun à moins de 300 mots). Ça peut sembler peu, 50 ou 100 mots, mais quand on fait la conversion, les différences sont considérables.
Cordialement.
Bonjour
Le nombre de mots par page dépendra bien sûr de la mise en page. Vous n’aurez pas le même nombre de mots sur une version A4 et un format poche.
Quand je dis qu’un roman compte 250 à 350 000 signes… le nombre de pages et de signes par page sera forcément différent d’un format A4, A5 ou même d’un format A5 avec des marges de 2,5 cm et un format A5 avec marges de 2 cm.
Concernant le nombre de mots j’avais déjà vu ces chiffres mais à mon avis il faut garder en tête que ce n’est pas toujours le cas ; mon premier roman fait un peu plus de 35 000 mots et a quand même été publié, à mon avis ça dépend aussi (et surtout) des éditeurs.
Bonsoir
Bien sûr que ce n’est pas une règle. Matin Brun de Franck Pavloff publié par Cheyne Éditeur en 1998, est un des plus grands phénomènes d édition des 30 dernières années, vendu à plus de 2 millions d exemplaires en France et traduit dans 25 pays. Il s’agissait d’une nouvelle de 11 ou 12 pages.
Ceci dit, on ne pas non plus faire une règle de l’exception. Ce que je dis dans l’article, c’est ce qui se pratique en général.
bonjour
j ecris une autobiographie. je voulais savoir si 100 pages c bon pour un premier roman?
et les chapitres combien en general?
merci.
Bonjour
Il n’y a pas de règle établie en la matière
Bien à vous
Bonjour,
Je viens de découvrir cet article et il m’a pas mal aidé à me faire une idée de la taille de mon futur roman ! ^^
Pour dire vrai, j’ai déjà écrit une histoire ( que je ne publierais pas pour la simple raison que c’est une fanfiction ) que j’ai posté sur le net, j’ai passé presque un an dessus et elle fait 82 000 mots environ, je me rends compte avec cet article que c’est assez long quand même mais la plupart des personnes qui ont lu cette histoire l’ont finie en moins d’une semaine (parfois même en 1 seul jour)
J’ai commencé l’écriture de mon premier vrai roman et je pense le faire un peu plus long que cette première histoire !
Je vais continuer de parcourir votre blog car cet article m’a beaucoup plu ^^
Merci 🙂
Bonne Journée
A vos succès d’écriture
Bonjour. J’ai beaucoup appris avec vos commentaires. Merci. Moi je voulais savoir à combien de pages minimum peut-on parler de roman?
Je vous remercie.
Bonjour
Je pense qu’on peut parler de roman à partir d’une centaine de pages.
A vos succès d’écriture
Bonjour/bonsoir,Je suis sur mon premier livre, mais j’ai de la peine à dépasser 9533 mots. C’est une nouvelle. Les maisons d’édition accepteront elles de l’éditer ?
Bonjour
Les maisons d’édition sont toujours intéressées par le contenu. On peut écrire une belle histoire en peu de mots !
A vos succès d’écriture
Bonjour Mme Carrara, toutes mes cordiales salutations!
Passionnant, et tout cela et si juste !
En toute modestie, pondre un récit me paraît « simple », je viens de finir un roman de 600 pages qui ne me semble nullement ennuyeux.
Je suis formel, chacun possède en lui la fibre pour évacuer de son cortex cérébral des mots que l’on appelle phrase une fois liés entre eux !
La naissance d’un texte, c’est comme celle d’un bébé, surtout un premier né, la nature vous balance un p’tit être dans les bras et démerdez-vous!
C’est donc là que se corse l’affaire, et que l’écriture devient enivrante ! Oui! Comment habiller, comment nourrir, comment élever son chérubin au rang d’adulte, comment en faire un être digne et intéressant à côtoyer, en deux mots, ou plutôt six : comment accrocher l’oeil du lecteur ?
En reprenant à la page 1, je pense qu’il ne faut surtout pas hésiter à éliminer les lourdeurs « peu importe le nombre de mots » comme vous le dites si bien, à simplifier, trop de précisions fatiguent et lassent.
Pour résumer, un bon livre est celui qui fait rire et pleurer son propre auteur!
Amicales pensées d’un pisseur de copies qui a découvert que la lecture, nonobstant l’indissociable solitude qu’elle requiert, donne l’envie d’aller un peu plus vers les autres et d’aimer son prochain, du moins mieux le comprendre !
Bonjour débutant, premier livre (roman fantastique) il compte à présent 70 000 mots environ. Je pense vouloir faire un tome 2 puis un 3 j’ai déjà pas mal d’idée d’une suite et le 1er se terminant avec pour penser d’un 2éme malheureusement j’ai 22 ans donc je suis assez jeune, je ne vis pas près de Paris mais à Lens les salons du livre ou les informations se font rare vers chez moi donc je reste assez seul je ne sais comment m’attribuer les droits sur mon livre n’y comment le publier merci de m’aider s’il vous plaît
Bonjour Rémi
Pour ce qui est des salons du livre et autres festivals autour du livre, la région Haut de France est assez active contrairement à ce que tu penses. Pour avoir des infos, rends-toi sur eulalie.fr (Le portail Eulalie diffuse l’actualité des professionnels du livre et de la lecture dans la région Nord-Pas de Calais) sur
eulalie.fr >autres acteurs > Salons, festivals en région
tu trouveras un PDF à télécharger de l’agenda 2017 des fêtes et salons du livre des Hauts de France
Pour ce qui est des éditeurs, dans la colonne de droite du blog tu disposes d’une zone de recherche. Tape « édition » et les articles traitant du sujet apparaitront à ton écran.
A tes succès d’écriture
Bonjour,
Je sollicite vos conseils pour l’écriture de mon manuscrit qui est basé sur un fait vécu. Je souhaite poursuivre l’écriture de mon livre mais je m’interroge sur plusieurs points.
Premièrement, je souhaite raconter une histoire avec humour pour dédramatiser la situation et j’ai du mal à faire ressortir cet effet dans mon écriture, auriez vous des conseils pour y arriver ?
Deuxièmement, est il plus intéressant de l’écrire chronologiquement tels que les faits se sont déroulés ou dois je m’orienter vers des chapitres thématiques sachant que certains événements se sont répétés plusieurs fois ?
En vous remerciant par avance pour votre travail et vos conseils,
Bonjour
Je ne sais pas ce que vous écrivez (vous dites un fait vécu… mais c’est un peu vague !) mais l’humour sera rendu soit par les faits que vous racontez soit par la façon de les raconter.
Il est plus facile de relater les faits réels de façon chronologique. S’orienter vers une écriture thématique demande un certaine maitrise. la difficulté reste d’éviter les redites. Car les mêmes faits se retrouvent dans divers chapitres. Et il ne s’agit pas de répéter plusieurs fois ce qui a déjà été dit. Au mieux on peut le compléter grâce à un nouveau chapitre mais pas le répéter.
Bien à vous et bon courage
Bonjour Marie-Adrienne et merci pour ce blog qui regorge de ressources inestimables pour ceux qui comme moi se lancent dans l’écriture de leur premier livre.
Je me torture un peu sur la longueur de mon livre même si je sais que ça sera approximatif. Ça me donnera juste une idée de l’objectif à atteindre et l’effort journalier que je dois fournir en écriture.
J’écris un livre autobiographique à caractère développement personnel. En gros, ça ne reprend pas toute ma vie, mais juste un aspect particulier de ma vie que je développe.
Au début je partais sur un livre d’une longueur de 90 000 mots puis au final je me dis que ça fait beaucoup. Je ne pense pas avoir assez de matière. J’ai donc revu mon ambition à la baisse et je vise plutôt 65 000 mots.
Qu’en pensez-vous ? Pour ce type de livre, quelles longueurs avez-vous pour habitude d’écrire ? Je suis preneuse de vos conseils!
Un grand merci
Marwa
Bonjour
Il n’y a pas de standard. Lessentiel est d’écrire ce que vous avez à dire. Si c est en 90 000 mots, ce sera en 90 000 mots si c’est en 60 000 mots ce sera en 60 000 mots. La qualité de contenu n’implique la longueur ! On peut emballer ses lecteurs avec 60 000 mots et les salouler avec 90 000 mots !
Si vous tenez à un effort journalier… visez par exemple 500 mots ou 1000 mots jour sans vous préoccuper de votre idée de base de 90000 puis de 60000 mots.
Bon courage
Merci pour votre réponse !
Oui bien sûr, ce n’est pas la longueur qui fait la qualité du texte. C’est juste que comme je lis partout que en dessous de 40 000 mots c’est une nouvelle, je me disais que je devais au moins écrire plus que 40 000 pour que mon livre soit un minimum fourni.
Bonjour, on me propose de m’éditer si mon roman fait entre 400 000 à 1 000 000 de caractères espaces compris. Ca fait combien en mots ?
Merci à vous :*
Bonjour
Le nombre de signes s’entend « caractères espaces compris ».
Le feuillet représente environ 25 lignes de 60 signes, soit 250 mots, 1 500 signes ou caractères espaces compris. Une page A4 pleine équivaut à un double feuillet.
Une page de texte peut être plus densément remplie. Voici, à titre indicatif, les équivalences jusqu’à 500 mots :
250 mots représentent environ 1 600 à 1 900 signes ou 25 lignes.
300 mots représentent environ 2 400 à 2 700 signes ou 30 lignes.
500 mots représentent environ 3 200 à 3 500 signes ou 45 lignes.
Ainsi 500 mots représentent environ (3200 + 3500) /2 soit 3350 signes
donc 400 000 signes représentent environ 59701 mots
et 100 0000 signes représentent environ 149253 mots
Bon courage
Bonjour à vous tous, membres du forum. je viens de parcourir votre site et j’ai été plus qu’intéressé, sur la manière dont vous avez présenté cet article. En. effet, voici plus de cinq mois bour pour jour, que j’écris un roman. Et actuellement, je suis à 44.330 mots. Je ne sais dans quelle genre je suis, mais une chose est sûre, le pronom personnel «Je» est la pièce maîtresse de ce dernier.
Oui mais: le nombre de mots par page ne varie-t-il pas en fonction de la taille de la police et du choix de l’interligne ? Vous parlez d’une page au format A4 Merci de me répondre.
Bonjour
Bien sûr que le nombre de mots varie en fonction de la taille de la police mais il est de coutume d’écrire en police 12… Après vous me direz une police 12 Arial ou Times New Roman ne donne pas le même nombre de mots qu’une police 12 Book Antiqua… certes mais quand même on ne passe pas du simple au double de mots par page.
Bien à vous
Bonjour, je trouve votre blog très sympa.
Juste une question pratique : comment aérer son texte ? (comment découper ses paragraphes ? faut-il sauter une ligne tous les x paragraphes ?)
Merci pour vos conseils.
Bonjour
En general, on développe une idée par paragraphe. Il n’est pas utile de sauter une ligne à chaque paragraphe
Bonjour à tous,
J’ai rédigé un roman comptant près de 125 000 mots. Il s’agit d’un premier roman.
Mes chapitres comptent entre 7000 et 12500 mots, 8000 mots en moyenne.
Je me demande si ce ne sont pas des chapitres trop volumineux ?
Qu’en pensez vous ?
Merci pour votre aide.
Bonjour David
L’important c’est que votre découpage en chapitre soit cohérent. Après qu’ils comptent 8000 ou 12500 mots n’a rien de dommageable.
Bien à vous
Bonjour. Moi j’ai une histoire de 32600 mots, de 65 pages A4. Puis-je l’appeler roman? Et quand on éditera mon histoire, combien de pages aura -t elle quand on considere les mises en pages?
Bonsoir
65 pages A4 font environ 130 pages A5. Et 130 pages A5, on peut déjà parler de roman.
Le nombre de pages final dépend de beaucoup de choses. De la police, des marges, de l’interlignage…
Donc difficile à dire
Bien à vous
Bonjour Marie-Adrienne Carrara. Est-ce qu’on peut ecrire un romaan sans chapitres? Mon Histoire a 2 parties. La premiere partie a a peu pres 45 pages et la deuxieme a 20 pages toutes A4 mais sans chapitres. Puis-je la laisser comme ca et l’appeler ‘Roman’ ?
Daniel, tout est possible !
Maintenant si je peux me permettre, à mon avis, une partie de 45 pages et une autre de 20… si c’est un roman, il se peut cet écart montre une faiblesse de l’intrigue.
A vos succès d’écriture
Madame
A soixante-douze ans, je rédige un roman, depuis un certain temps, à l’exemple de Millenium.
J’espère que vous pouvez répondre à cette question : combien de mots (ou de pages) devraient contenir mon roman sans lasser le lecteur ?
Cordialement,
Avec toute ma sympathie,
Christian Jean Collard
Bonjour
Je vais vous répondre assez directement. La question de lasser ou non un lecteur n’est pas un problème du nombre de pages. Je peux vous garantir que certains écrits vous saaulent au bout de 30 pages. Et d’autres dont vous ne pouvez pas décrocher. Même après 500 pages !
C’est l’intrigue, le style et la façon de ménager le suspense qui fera la différence. Les lecteurs sont capables de lire des pavés si le contenu leur plait.
Bon courage à vous
Bonjour,
Je me présente, je m’appelle Quentin, j’ai 16 ans. Depuis un long moment, je voulais écrire un roman sur une histoire que j’avais imaginé pendant des années, et grâce à cette article, j’ai compris beaucoup de choses à savoir pour le réaliser.
Je vous remercie d’avoir écrit cet article.
Bonjour madame je suis entraine d écrire un roman je suis arrivée a 50 pages police 14 time new roman. Je désire savoir combien de page ça donne pour un livre.
Merci
Tout dépend du format de vos pages. 50 A4 ?
Bonjour, bonsoir,
Je suis une passionnée de lecture, d’écriture et de mathématiques de bientôt 13 ans.
J’ai imaginé des années une histoire, et commencé à rédiger un premier roman, qui ne m’a pas plu. J’ai abandonné ce projet à 40 pages. Mais l’idée continuait de germer dans mon esprit. J’ai commencé il y a cinq mois l’écriture d’un autre roman de tout autre thème, passant de policier à fantastique. J’ai 127 pages, 40 000 mots et 216 000 caractères (espaces compris). J’écris sur Word 2007 en format A4, écriture Calibri et taille 16, avec une moyenne de 315 mots par page.
J’ai lu attentivement votre article, où vous dites qu’un roman pour jeunes adultes comporte en moyenne 90 000 mots. Le seul problème, c’est que j’envisage plus, beaucoup plus que 90 000 mots. J’en envisage au moins 200 000. Je trouve mon histoire plutôt réussie, je la relis souvent, (3 fois par semaine) afin de traquer les fautes et les incohérences. Je n’ai pas l’idée en tête de la publier, car malgré ma fierté, je suis trop timide pour la faire lire ne serait-ce qu’à mes proches. Mais plus j’avance dans la rédaction, plus je me dis que ce serait peut-être d’essayer de le faire éditer. Une amie m’a dit que les écrits des personnes mineures ont moins de chance de se faire publier, freinant ainsi mon enthousiasme.
1) Dois-je faire plusieurs tomes ?
2) Sachant que je compte faire première, terminale et bac S, le style et l’écriture seront-ils plus médiocres puisque je ne suis pas attirée par la filière littérature ?
3) Mes chapitres comportent environ 4 000 mots, est-ce trop long ?
4) Si j’envoie mon texte à éditer avec 300 pages format A4, avez-vous une idée du nombre de pages que fera le roman une fois publié ? En effet, je sais que la longueur du livre influe de plus en plus sur l’envie des jeunes adultes à le lire.
5) Combien de mots doit faire le résumé ?
6) Dois-je attendre ma majorité pour l’éditer ? (Je ne parle pas d’une mesure légale, mais plutôt de la réticence de l’éditeur à le publier ou non)
J’ai également peur que mon style ne soit pas assez marqué, rendant mon roman assez « banal ». Mes amis me demande souvent si elles peuvent le lire, et je suppose que des aides extérieures m’aideront à voir des fautes là où je n’en vois pas. Mais ma timidité rentre en jeu…
Suis-je encore trop jeune pour avoir un style marqué ? En grandissant, mon livre sera-t-il mieux ? Je ne lâche pas la rédaction de mon roman, il me tient vraiment à coeur. Seulement, je me rends compte qu’il y a des passages incohérents, ridicules ou encore des passages complètement inutiles, surtout au début. Cela est dû sans doute au fait qu’en grandissant, je vois des choses que je ne voyais pas avant. Mais si je grandis encore, ça continuera, alors dois-je vraiment attendre la vingtaine d’années ?
Toutes ces raisons me poussent à penser que je dois attendre après l’avoir terminé, mais j’ai plus qu’envie de l’envoyer à éditer le plus tôt possible.
Merci, votre article m’a beaucoup aidée quant à l’écriture de mon roman. Il était très intéressant.
Merci d’avance de vos réponses.
Bonjour
D’abord félicitations ! Il y a plusieurs questions dans votre commentaire, je vais essayer de répondre à toutes.
Primo, avant de se préoccuper du nombre de mots et de pages à écrire… voyez quelles sont les tendances dans votre genre. Rendez-vous dans une librairie et regardez. Si les tendances sont au pavé… alors vous pouvez continuer à écrire !
Après, si le pavé est intéressant, captivant… les lecteurs suivront, de nombreux exemples de livres l’ont prouvé. Plusieurs tomes ? Tout dépend de la longueur de votre roman. Si vous l’envoyez à un éditeur, vous pouvez toujours l’envoyer tel quel mais préciser que vous aviez pensé à plusieurs tomes et préciser votre idée. Le premier tome de p 1 à 189 par exemple. Le 2 tome (donnez un titre) de la page 190 à 395, le tome 3 (donnez un titre) de la page 396 à 615…
Maintenant avant de vous lancer dans l’aventure de l’édition, il faut vraiment faire lire votre texte. A force, on ne voit plus les défauts. Donc avoir un oeil extérieur est primordial. Laissez votre timidité au vestiaire, mais aussi votre fierté. Faites lire votre roman. Et écoutez les critiques CONSTRUCTIVES ! Pourquoi telle personne a aimé cela, que pense-t-elle de tel personnage… de l’histoire en général… Enfin vous comprenez. Il faut obtenir plus que « c’est bien » ou « j’ai dévoré le livre ». Il vous faut des pourquoi !
Vous dites : Une amie m’a dit que les écrits des personnes mineures ont moins de chance de se faire publier, freinant ainsi mon enthousiasme.
Je ne sais pas d’où votre amie tient cette info mais c’est faux. Ce que les éditeurs pénalisent c’est la qualité. Croyez -moi si un texte est bon que vous ayez 15 ans ou 40 ans… ils seront intéressés !
2) Sachant que je compte faire première, terminale et bac S, le style et l’écriture seront-ils plus médiocres puisque je ne suis pas attirée par la filière littérature ?
Rien à voir. Tout est une question de travail. D’opiniatreté, de rigueur… Que vous soyez en filière scientifique, professionnelle ou autres.
3) Mes chapitres comportent environ 4 000 mots, est-ce trop long ?
Ca dépend de l’ensemble. Si un chapitre fait 4000 mots et que le suivant fait 2000… il y a peut peut être un problème.Mais si tous font 4000 mots…pourquoi pas !
4) Si j’envoie mon texte à éditer avec 300 pages format A4, avez-vous une idée du nombre de pages que fera le roman une fois publié ? En effet, je sais que la longueur du livre influe de plus en plus sur l’envie des jeunes adultes à le lire.
Ca depnd du format dans lequel le livre sera édité. Mais pour vous une idée large… si on se base sur un format A5… on obtient environ 600 pages.
5) Combien de mots doit faire le résumé ?
Il doit être le plus concis possible.
6) Dois-je attendre ma majorité pour l’éditer ? NON !
Suis-je encore trop jeune pour avoir un style marqué ? En grandissant, mon livre sera-t-il mieux ? Je ne lâche pas la rédaction de mon roman, il me tient vraiment à coeur. Seulement, je me rends compte qu’il y a des passages incohérents, ridicules ou encore des passages complètement inutiles, surtout au début. Cela est dû sans doute au fait qu’en grandissant, je vois des choses que je ne voyais pas avant. Mais si je grandis encore, ça continuera, alors dois-je vraiment attendre la vingtaine d’années ?
Le style se travaille. Si déjà vous estimez vous même « je me rends compte qu’il y a des passages incohérents, ridicules ou encore des passages complètement inutiles, surtout au début » je vous engage fortement à le retravailler, à modifier ou élimine les passages inutiles. Ecrire ce n’est pas faire du remplissage. Tout doit servir et faire avancer votre histoire. Si ce n’est pas le cas, il faut épurer. Sinon n’envoyez pas un texte à un éditeur en sachant déjà ce que vous me dites ! C’est la meilleure façon de se prendre un joli revers, et de se dégouter de l’écriture ! Ca serait vraiment dommage.
À vos succès d’écriture
Merci pour vos réponses !
Si tu veux avoir des avis, qui pourraient t’aider à éliminer ces passages « ridicules » dont tu parles, tu pourrais publier des chapitres de ton histoire sur des sites comme Plume d’Argent ou Wattpad.
Nombre de mots, nombre de page, sujet captivant, peu importe tout cela…pour trouver un éditeur, être médiatisé, et vendre….prenez surtout soin en France d’écrire un livre qui n’a rien à dire, sinon vous serez censuré ( officieusement) les Fnac et autres Amazon pour ne citez qu’eux, seront toujours en rupture de stock, ou auront perdu votre commande, ou afficheront votre livre 50% plus cher qu’il ne l’est en réalité si le sujet de votre livre ne correspond pas à leur idéologie…comment je le sais, et j’en ai fait plusieurs fois l’expérience chez chacun d’eux…une fois l’éditeur trouvé surtout n’ayez aucune vérité à dire.
Bonsoir Mme Carrara,
J’écris actuellement un témoignage sur un problème de santé. J’arrive quasiment à la fin de l’écrit. Avant d’entamer la phase de relecture, j’ai besoin d’un conseil. Je serai autour des 37-38 000 mots, est ce suffisant ? ou est ce que je dois pousser à 40-45 000 mots ?
Je ne sais pas si 38000 c’est suffisant ? Mais je préfère garder un style rapide et vif que de mettre des anecdotes pour en mettre. Votre avis ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Cordialement
Bonjour Yoann
Si vous pensez avoir tout dit en 38000 mots, alors il n’est pas forcément utile d’en rajouter. Après tout dépend votre objectif. Si vous vouez ce texte à l’édition, je vous engage à vérifier chez les éditeurs auxquels vous destinez votre récit s’ils éditent indifféremment des textes de longueurs variées. Si dans la ligne éditoriale le standard tend plutôt à des livres de 250 pages, mieux vaut peut-être revoir votre contenu à la hausse.
Bien à vous
Merci pour votre réponse. Je vais me renseigner.
Bien à vous.
Bonjour,
Premièrement, merci pour vos articles riches en explications.
J’ai plusieurs idées de roman (thriller, mon genre préféré, j’adore torturer mon personnage principal…), mais cela reste à l’état de « griffonnage sur le coin d’une feuille ».
Généralement, j’ai le début, avec une phrase qui me donne envie d’écrire le premier chapitre, le plan général et le dénouement, mais je sèche au bout de quelques chapitres et le projet termine au fond d’un tiroir car je me perd moi même dans l’intrigue ou alors je trouve qu’elle n’est pas assez élaborée. Je pense que cela vient plus d’un manque de confiance qu’autre chose, mais ça c’est mon combat … 🙂
Bref, je me suis lancé dans l’écriture d’un thriller, avec un plan moins précis, ce qui le donne plus de liberté dans l’avancement de l’histoire. J’ai juste le début avec ma phrase magique, et l’explication de fin (dénouement). Le reste vient au fur et à mesure de l’inspiration et de la rédaction. Je m’impose juste 30 minutes à 1 heure d’écriture par jour (plus ne me semble pas raisonnable sachant qu’au bout d’une heure la concentration n’est plus au rendez-vous).
Ma première question est : cette méthode d’écriture est-elle préconisé pour achever un livre ?
Et pour la deuxième qui correspond à votre article, je n’ai pas, en moyenne, le même nombre de mot par chapitre (exemple chapitre 1 contient 638 mots, le second en contient 2984, le troisième 1376…). Cette différence vient du faite que je mélange plusieurs scènes et personnages qui n’ont rien a voir les uns avec les autres, au début de l’intrigue, et qui se rejoignent vers la moitié ou dernier tiers de l’histoire (je ne sais pas si je suis assez clair…). Est-ce un problème ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Bonne continuation !! 🙂
Bonjour
Désolée, votre commentaire est arrivé alors qu’une sale grippe me clouait au lit. Puis, les jours sont passés… et vu le nombre de commentaires, quelques-uns m’ont échappé.
Bref, venons-en à vos questions.
Plan précis ou non ? Perso, je ne peux pas travailler sans plan. D’autres pourront se lancer dans l’écriture d’un roman avec quelques vagues infos. Je pense que chacun doit trouver ce qui lui convient. Quand j’écris j’aime bien savoir où je vais. Et je ne vois pas le plan comme une contrainte car rien ne m’empêche de le faire évoluer. Et s’il change… personne le sait sauf moi ! Donc sur ce point-là, à vous de voir ce qui vous convient le mieux.
Pour la routine d’écriture… c’est absolument nécessaire. Si vous n’écrivez pas régulièrement, vous en finirez jamais votre roman. 30 mn à 1 h c’est bien. Après comme vous le dites, il y a la fatigue, le manque d’inspiration… et votre vie ! Il faut se garder du temps pour se ressourcer.
Pour ce qui est de la longueurs des chapitres. En écriture, tout est possible ! Vous etes le maitre de votre histoire. Ceci dit. 638 mots… et 2984… c’est assez déséquilibré. Il faut vérifier la structure. Peut-être y a t-il un petit souci, un manque.
A vos succès d’écriture
Je viens de partager sur facebook
Ces conseils intéressants sinon précieux…
Avec une très courte histoire de 630 mots , peut-on considérer ça comme une nouvelle ?
Bonjour
Le terme nouvelle reste très flou en France. Chez les anglo-saxons, on parle de short story.
En France, il y avait un spécialiste de nouvelles courtes voire ultra courtes touchant à la science-fiction et au fantastique, il s’agit de Jacques Sternberg. Si vous ne connaissez pas… Ses « Contes glacés » méritent un détour !
Bonjour, j’aurais une petite question, voilà j’écris une histoire en plusieurs tome ( le sixième est en cours ), mais ils ne sont pas tous de la même longueurs, ça varie entre 12 et 20 chapitres.
Pensez-vous que ça puisse être un soucis ? Sachant que l’intrigue de chaque tome se termine comme il se doit ?
Cordialement
Bonjour
Non je ne crois pas surtout si le nombre de chapitres est justifié pour le développement de l’intrigue de chaque tome.
Bon courage
Merci beaucoup, ça me rassure.
Bonjour,
Ma question est des plus simple, plongé à ma grande surprise dans l’écriture d’un roman qui ne rentre dans aucun des critères communs (SF, fantaisie, policier,…), je suis en proie au doute concernant sa taille.
J’en suis actuellement à 10 000 mots, j’ai encore beaucoup de points à aborder cependant je ne pense pas pouvoir dépasser les 20 000 mots, je pourrais bien entendu meubler en rajoutant du contenu toutefois j’ai peur qu’il perde de son intérêt, de sa fluidité disons plutôt, ayant la sensation d’avoir écrit une chose de qualité, je me demande si je devrais y rajouter de contenu ou le proposer en tant que tel à une maison d’édition ?
PS : 25 000 mots, est-ce suffisant pour être considéré comme roman plutôt que nouvelle, bien qu’il ne l’est pas ce terme sonne péjoratif pour moi.
Cordialement,
Bonjour
Oui, 25000 mots, c’est déjà un roman. Cependant, ne considérez pas les nouvelles comme un terme péjoratif. Ecrire un roman et écrire une nouvelle sont deux exercices différents.
Chacun a sa difficulté.
A vos succès d’écriture
Bonjour,
J’ai une question car je suis sur l’écriture d’un livre qui va se faire en deux temps. C’est un thriller du coups, je pense que le 1er tome va faire entre 100 et 150 pages. Je ne suis pas très description et j’essaye d’éviter les tournures douteuses.
Mais là n’est pas la question. Je suis également très fan de paroles de chansons et j’en ai écris plus de 100 et je souhaiterai avoir des renseignements :
1) puis-je sortir un recueil de parole pour me faire connaître alors que je ne suis pas encore chanteur ?
2) est-il possible de protéger mes-dites paroles des gens qui voudraient se les procurer à la sortie du livre si il est possible de sortir un tel livre ?
car je sais que je voudrais aussi me faire connaître comme cela. Bien cordialement et merci de tous vos renseignements.
Bonjour Yanis
Pas facile de sortir un recueil de paroles (qu’on peut assimilier à un recueil de poésie) sans être chanteur
Rien ne vous empêche toutefois de l autoéditer.
Pour la protection de votre recueil, vous disposez de plusieurs possibilités :
1/ Envoyez-vous un courrier recommandé
2/ Déposez une enveloppe Soleau
3/ Déposez votre manuscrit auprès d’une
société d’auteurs
4/ Déposez votre oeuvre en ligne sur des sites spécialisés
5/ Déposez votre manuscrit auprès d’un notaire ou d’un huissier
À vos succès d’écriture
Bonjour
Je suis en train d’écrire un roman policier érotique. J’aimerais savoir comment on compte les mots. Les mots d’une ou deux lettres comptent-ils? Sur le traitement de texte que j’utilise il y au maximum 75 caractères ou espaces sur une ligne complète. Environ 12 à 15 mots par ligne en comptant les mots d’une lettre. J’ai 45 lignes par page ou 44 quand je laisse deux interlignes , en moyenne. J’en suis à une centaine de pages et je pense qu’il y en aura bien 40 de plus (J’ai établi une trame détaillée avant la rédaction)
Suis-je dans la norme de ce genre d’ouvrage?
Y a-t-il des règles pour choisir son pseudonyme? (Ce devrait être celui que j’utilise ici)
Merci de vos réponses,
Bonsoir
J’ignore quel tratitement de texte vous utilisez mais la plupart sont équipés d’un compte-mots.
Je connais mal les normes de ce genre d’ouvrages. Vous pouvez vous rendre dans une librairie et vérifier par vous même. Prenez au haseard 4 ou 5 policiers érotiques et vous verrez bien combien ils comptent de pages.
Non il n’y a pas de règles pour choisir son pseudo. La seule limite reste votre imagination. Chaque auteur recourant à un pseudo a sa raison propre de l’avoir créé et de l’utiliser.
A vos succès d’écriture
Merci de m’avoir aiguillé, je cherchais en haut et c’était en bas! J’en suis donc à 60.000 mots, j’aurais jamais cru autant et il me reste un bon tiers à rédiger. Je devrais peut être abréger un peu… Il y a – au moins – deux éditeurs spécialisés dans l’érotisme, dois-je envoyer mon manuscrit aux deux en même temps ou l’un après l’autre? Je n’y connais rien en ce domaine. Autre question : je cite des lieux existants, restaurant ou hôtel où vont mes héroïnes, sans qu’il ne s’y passe rien d’érotique ou autre. En ai-je le droit ou faut-il demander l’autorisation? Merci de m’éclairer!
Bonjour
Abréger… si c’est du remplissage, faut le faire. En revanche, si ça apporte à votre roman, il faut garder !
Pour les noms d’hotels ou de restaurants, je pense surtout qu’il peut y avoir problème si vous donnez une image dégradante de l’établissement. Au pire si vous voulez être tranquille, changez les noms. En général, un auteur ne manque pas d’imagination.
A vos succès d’ecriture
Bonjour
Je ne suis pas sûr que ma réponse ait été enregistrée, alors pardonnez-moi de la renouveler : Je vous remercie, j’ai fini par trouver le compte-mots, en fait je le cherchais dans les nombreuses fonctions situées en haut de mon traitement de texte il était en bas, tout bêtement. Je suis à près de 70 000 mots, je n’aurais pas cru autant et il me reste un bon quart à rédiger…
Je vous posais deux questions : Il y a au moins deux éditeurs spécialisés dans l’érotisme, je ne sais trop lequel choisir, dois-je envoyer mon manuscrit aux deux en même temps ou à un seul puis à l’autre si la réponse est négative? Je suis novice en ce domaine.
Comme je souhaite que ma fiction ait l’air réelle, dans quelle mesure puis-je citer des lieux privés existant, par exemple un hôtel ou des restaurants où vont les héroïnes sans qu’il ne s’y passe rien de particulier.
Egalement une boutique où une personne fait des achats d’articles érotiques? Pour cette dernière je pensais demander l’autorisation mais je crois qu’elle n’existe plus… Merci si vous pouvez me répondre!
Bonjour
Désolée de répondre tardivement. Mais après mon déménagement, mon aménagment… un décès dans ma famille. J’ai du retard dans beaucoup de choses. Y compris les réponses aux commentaires du blog.
Oui il faut envoyer votre manuscrit aux deux éditeurs en même temps. Et si je puis dire…c’est au premier qui répondra, si sa proposition vous intéresse.
Pour les noms je vous ai déjà répondu dans l’autre commentaire. Si l’établissement n’existe plus… le problème ne se pose plus. Vous pouvez le nommer sans autorisation. Ceci dit renommer des établissements n’entachent pas foncièrement la vérité. Il faut juste faire vrai !
Bien à vous
Bonjour et merci pour ces conseils!
Je travaille actuellement le plan d’un roman de fantaisy (j’écris le résumé un peu détaillé de chaque chapitre). Ce seul résumé fait environ 15 000 mots et je n’ai pas commencé la rédaction… Au vu des chiffres indicatifs donnés dans votre article, je commence à m’inquiéter (ce serait beaucoup trop long !). J’avais donc quelques questions:
– A quel moment doit-on décider de faire plusieurs tomes ? Plutôt au début, pour penser la structure en fonction; ou à la fin si le nombre de mots est vraiment trop important?
– Est-il vraiment possible de se faire une bonne idée du nombre de mot d’un roman à partir d’un travail préliminaire (tel que ce genre de résumé par chapitre) ?
– Dans l’hypothèse où le nombre de mots devient trop important, faut-il chercher à modifier la structure du roman ? Ou modifier son style d’écriture afin qu’il soit plus sobre (diminution des descriptions etc)?
Je vous remercie !
Célia
Bonjour Célia
Les romans de Fantasy sont souvent des pavés pour la bonne raison que les descriptions sont souvent importantes
Oui le nombre de tome peut se décider au moment de la construction de la structure. D’ailleurs c’est préférable car on voit mieux ou couper l’histoire pour un second tome ou les suivants.
Non il est difficile de se faire une idée. En revanche si vous avez déjà bien étayer votre plan, vous aurez moins à dire quand vous passerez à la rédaction ou du moins vous réutiliserez de la matière déjà contenue votre plan.
Changer la structure, non ! Surtout si elle tient la route. Quand à votre style d’écriture… si tout ce que vous écrivez est justifié alors il n’y a pas lieu d’écrire plus sobrement. Maintenant, attention au remplissage. Tout ce que vous écrivez tout faire avancer votre histoire. Si ce n’est pas le cas alors, il faut élaguer !
Bon courage
Maintenant on ne sait pas toujours ca dépnd de vos objectifs. Car si vous visez l’édition traditionnelle, les éditeurs déja frileux d’ordinaire, risquent de tiquer devant la prévision de plusieurs tomes surtout second tpour si vous n’avez jamais edité.
J’écros une histoire de fantastique contenant environ 15000 mots. Est ce que c’est trop court ? Merci d’avance de prendte le temps de repondre à ma question ! 🙂
Bonjour
La vraie question à se poser c’est quel public vous visez ?
bonjour
je voudrai juste savoir si les éditeurs quand ils doivent publier un roman le réduise forcément à 250 mots par pages ou cela peut-il varier ?
j’écris actuellement un roman et je suis à 41 milles mots et à peine à 127 pages et si je me fis à votre tableau du haut je devrais être pas loin des 200 pages à 9000 mots près…
Bonsoir
En fait, cela depend du format du livre. A5, format poche, ou autre.
Bien à vous
Bonjour,
J’écris un roman que j’ai déjà recommencé plusieurs fois, car j’ai bientôt 14 ans et que mon style se développe avec le temps.
Peut-être que mes questions n’ont pas grand-chose à voir avec le thème de ce blog, mais je souhaiterais tout de même avoir certains renseignements, si cela est possible.
1/ Je n’ai pas fait de plan, étant donné le fait que j’ai recommencé plusieurs fois et que je préfère me laisser aller au gré de mes émotions pour repasser par la suite afin de donner une certaine cohérence à l’histoire. Est-ce qu’écrire un roman inclut de faire un plan ou pas ? Est-ce grave si je n’ai pas l’envie d’en rédiger un ? Mon histoire en sera-t-elle affectée ?
2/ J’ai environ 700 mots par page, est-ce que c’est normal ?
3/ Je vise un public adolescent, sur quelle plateforme serait-il préférable de poster mon roman ? Par livres papier ou sur Internet ? Si c’est sur Internet, quel site me conseilleriez-vous ?
4/ Serait-il mieux de faire plusieurs tomes de 300 pages ou un énorme pavé concis ?
5/ Je l’ai déjà montré à quelques uns de mon entourage. L’avis de l’un d’eux m’intéresse particulièrement ; mais il y a un problème. Il préfère la première version, que j’ai rédigée à mes 11 ans, alors que mon style n’était pas développée, et entre nous, l’histoire n’avait pas de fond, les personnages simples, l’intrigue pas franchement captivante, et la manière d’exposer les évènements pas exceptionnelle. J’ai remarqué que c’est dû au fait qu’il a le même style que moi à mes 11 ans, ainsi son avis n’est pas objectif. Pour ce qui est des autres, ils n’ont pas d’avis bien tranché. Vers qui me tourner pour évaluer mon histoire ?
6/ Dois-je écrire le résumé moi-même ? Si oui, combien de mots doit-il faire ?
7/ Pour un public adolescent-jeune adulte, combien de mots dois-je viser ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Bonjour
Je vais essayer de répondre à toutes vos questions :
1/ Je n’ai pas fait de plan, étant donné le fait que j’ai recommencé plusieurs fois et que je préfère me laisser aller au gré de mes émotions pour repasser par la suite afin de donner une certaine cohérence à l’histoire. Est-ce qu’écrire un roman inclut de faire un plan ou pas ? Est-ce grave si je n’ai pas l’envie d’en rédiger un ? Mon histoire en sera-t-elle affectée ?
Bonjour, es tu allé jusqu’au bout de ton roman ? Ecrire avec un plan permet de donner une ligne conductrice à ton travail d’écrivain. En gros, c’est un guide qui permet de garder la cohérence dans le récit, les personnages, l’intrigue principale, les intrigues secondaires… Donc pour moi, oui, c’est nécessaire. J’ai écrit des années sans plan, et des années, mes manuscrits ont fini dans les tiroirs ! Alors si vous y arrivez sans… tant mieux. Quelques auteurs écrivent sans plan. Mais ils ont quand même des bases de leur hitoire dans leur tête. Le début du roman, la fin ou plusieurs scènes.
2/ J’ai environ 700 mots par page, est-ce que c’est normal ?
Tout depend du format ou de la police dans lequel vous écrivez.
3/ Je vise un public adolescent, sur quelle plateforme serait-il préférable de poster mon roman ?
Wattpad ou Scribay mais il y en a d’autres
Par livres papier ou sur Internet ?
Par papier… il faut trouver un éditeur
Si c’est sur Internet, quel site me conseilleriez-vous ? Amazon KDP
4/ Serait-il mieux de faire plusieurs tomes de 300 pages ou un énorme pavé concis ?
Question difficile ! Si vous faites plusieurs tomes, il faudra bien « couper » votre histoire.
5/ Je l’ai déjà montré à quelques uns de mon entourage. L’avis de l’un d’eux m’intéresse particulièrement ; mais il y a un problème. Il préfère la première version, que j’ai rédigée à mes 11 ans, alors que mon style n’était pas développée, et entre nous, l’histoire n’avait pas de fond, les personnages simples, l’intrigue pas franchement captivante, et la manière d’exposer les évènements pas exceptionnelle. J’ai remarqué que c’est dû au fait qu’il a le même style que moi à mes 11 ans, ainsi son avis n’est pas objectif. Pour ce qui est des autres, ils n’ont pas d’avis bien tranché. Vers qui me tourner pour évaluer mon histoire ?
Si vous postez sur Wattpad ou Scribay, vous pourrez je pense obtenir des retours
6/ Dois-je écrire le résumé moi-même ? Si oui, combien de mots doit-il faire ?
Oui c’est à vous de le faire, il doit etre le plus concis possible. En fouillant le blog vous trouvez des infos plus précises sur le sujet
A vos succès d’écriture
7/ Pour un public adolescent-jeune adulte, combien de mots dois-je viser ?
Juste une remarque, un éditeur ne compte jamais en mots mais en signes espaces comprises car un mot n’est pas une mesure très utile. Il peut faire deux lettres comme dix.
Bonjour
Si, certains le demandent
Bien à vous
Bonjour, savez vous combien il y a de pages dans un chapitre d’un livre Harry Potter en moyenne ? Ce serait pour écrire une fanfiction. Merci d’avance !
Absolument pas
Bonjour cher tout le monde,je suis nouveau dans ce groupe et très intéressé par la richesse des commentaires. En effet je voudrais écrire un livre, mais je ne sais dans quelle catégorie le classer ni comment les méthodes. Cela me concerne, je voudrais ressortir à partir de ce livre, la vie des aventuriers depuis leur pays d’origine jusqu’aux différents pays d’accueil ; leur motivation et leur épopées. Quelqu’un saurait-il m’aider ?
Cordialement.
J’aimerais savoir combien de mots différents un roman devrait compter.
Je me doute que ca varie du nombre de mots du roman, mais par exemple, pour un roman de 50000 mots, à partir de combien de mot peut-on dire qu’il est riche en vocabulaire et en dessous de combien peut-on dire qu’il est pauvre?
Bonjour
Plus que la richesse du vocabulaire, je parlerai de l’importance du style. Vous pouvez avoir un vocabulaire riche et saouler vos lecteurs. Il faut travailler la longueur des phrases, leur rythme, remplacer les verbes ternes, éviter les adverbes…
C’est tout cela qui fait adhérer ou non les lecteurs à votre histoire.
Bonjour Madame!
Je viens de lire votre article et il m’a beaucoup enrichi.
Je compte écrire un livre,un roman. J’aimerais avoir quelques éclaircissements sur ces points ci-dessous:
1/ Le fait de mettre un point à la fin d’une phrase ne justifie pas automatiquement qu’on doit aller à la ligne paraît-il. Pouvez-vous m’aider en me disant quand aller à la ligne et quand continuer une phrase normalement.
2/ Comment séparer deux séquences ou deux moments. Par des grandes interlignes, des pauses, en allant à la ligne, en passant à une page; comment?
Merci.
Bonjour
Mettre un point à une phrase n’oblige absolument pas à aller à la ligne. Vous allez à la ligne à la fin de votre paragraphe.
On peut séparer deux séquences en allant simplement à la ligne.
Bien à vous
Bonjour!
Je viens d’écrire un roman de 100 000 mots étalés sur 290 pages.
Son petit frère (personnel et à but non lucratif) en faisait le double !
Le nombre de mots ou de pages est-il si primordial au lecteur ?
Quand vos yeux accrochent sur un texte et une histoire, je pense que vous oubliez vite ce problème !
Pour résumer, trois pages en valent cinq cent, si les mots restent encrés dans votre mémoire, tout ce que l’on demande à la prose finalement, nous faire rêver !
Cordialement
Charly
Vous dites qu’aujourd’hui à l’heure ou les gens lisent de moins en moins, qu’un BON roman policier DOIT contenir 80 à 90 000 mots… Soit plus que du temps ou les gens n’avaient pas à partager leur temps libre entre TV, ordi, et smartphone… Mais étrangement le passage à l’an 2000 aurait inversé la donne et voilà qu’une double quantité influencerait sur la qualité? C’est juste à contre courant. Mais ça explique bien des choses également…
Je ne vois pas en quoi un pavé ferait un bon roman policier. Bien au contraire. Les gens veulent de l’intensité. Et au delà de 200 pages, ben on s’impatiente et l’intrigue commence à s’étioler… On a tous une vie non?
Bref, j’ai toujours assimilé la quantité à du remplissage. Que ce soit en bouffe ou en scénario. Comme l’autre dichotomie se situe entre cinéphile et sériphile…
D’ailleurs Da Vinci Code, c’est le début de la fin d’une ère.
A l’époque, même pas réellement d’internet, qui s’est réellement développé avec les médias sociaux au milieux des années 2000. Puis années 2010 l’apparition du smartphone qui change encore la donne. Puisque smart uniquement par lui même et non par celui qui l’utilise de manière récréative et non utilitaire.
Bref les maisons d’édition sont à la ramasse si plus de 40 000-50 000 mots sont exigés dans le domaine… çà me rappelle les vieux prof de musique, d’art plastique ou de français et leur psycho rigidité à vous faire haïr la matière. Des gens en fait complètement inexistant dans le domaine de la création qui se reclasse comme ils peuvent. Pour ne pas dire des ratés, hormis exceptions bien sûr. Mai voilà, ma réalité était le PDFR se vengeant de leur médiocrité naturelle par des -2 par faute d’orthographe. J’avais parfois des -10 en dictée (lol). Ou comment humilier et exclure publiquement des être humains à un l’âge crucial qu’est la pré adolescence. La forme plutôt que le fond… Pourtant à ce petit jeu, aucun d’entre eux ne l’aurait emporté face aux chinois, adversaires économique naturel de l’Europe actuelle. Enfin… Du coup je me suis retrouvé rapidement « orienté » vers des domaines « professionnel » malgré mes rédactions pourtant très bien notées (oui même le PDFR se devait de le reconnaître). Quel idiotie quand on y pense…
Je me suis refais (à peu près évidemment) tout seul en lisant encore et encore… Et me revoilà…
Bonjour,
Au vu des commentaires, je me demande si je ne suis pas dans la faute avec mon roman de science-fiction. Je viens donc auprès de vous, pour quérir conseils et aides dans mes écrits. Mon roman contient à 23h45 aujourd’hui, 160 pages, 132 647 mots et 630 629 caractères (espaces non compris). J’écris sur Word 2016, en utilisant la police Calibri (Corps), avec une taille de 11. J’ai peu (pas assez) d’espace entre mes paragraphes, il sera donc certainement plus long avec une mise en page plus aérée.
Mais comme dit précédemment, j’ai l’impression d’être hors des clous. Qu’en pensez-vous ?
Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
Cordialement.
Bonjour
L’important n’est pas l’épaisseur, 160 pages ou 560 pages mais bien ce que vous racontez et comment vous le faites !
Bon courage
Bonjour,
Merci pour votre retour. Je m’inquiète certainement pour rien. Mais quand je réalise, que j’en suis à 45% du plan global de mon récit, cela me pose question. Mais vos mots m’ont rassuré et il est évident que seul l’histoire doit avoir toute mon attention. Bonne continuation à vous tous, amoureux de la plume.
Salutation,
je viens tout d’abord vous féliciter pour cet excellent site avant à mon tour de venir poser quelques pensées et interrogations en noir sur blanc.
Je suis dans la finalisation d’un roman de fantasy (70k mots à l’heure actuelle) que je prévoyais à la base en deux tomes. Je suis donc sur la fin du premier de ces deux tomes qui devrait très probablement tenir en 90k mots dans l’ensemble à la fin du « premier jet ». Si pendant l’écriture je ne me suis pas vraiment soucier de la taille du roman…désormais approchant de sa conclusion, je suis obligé de m’en préoccuper.
Je constate toutefois, que porter un projet sur plusieurs tomes n’est peut-être pas le plus réaliste et je me demande donc s’il ne vaut pas mieux que je travaille la fin de mon premier tome afin de pouvoir être considérée comme une histoire complète et indépendante mais qui laisse des ouvertures dans l’univers. L’héroïne de l’histoire n’ayant pour l’instant pas découvert plus de 2/5 du continent. Le soucis c’est que si je me force à terminer même rapidement la trame principale, je vais surement dépasser les 110K ce qui me semble beaucoup trop pour un premier roman et ne laisserait pas par la suite la place pour développer les intrigues secondaires. Je penche donc plutôt pour terminer l’une des intrigues secondaire dans ce premier tome et laisser une ouverture pour terminer la trame principale dans un second tome.
Qui plus est, selon la classification de George Martin qui clame qu’il existe deux types d’auteurs : Les architectes et les jardiniers, j’ai l’impression de me situer entre les deux. Je pose en effet les plans de ma trame principale, ils n’ont pas bougé depuis le début, en revanche, à l’intérieur de chaque chapitre et donc pour l’écriture en elle-même je me rapproche plus du jardinier qui laisse éclore et grandir la scène dans son esprit…ce faisant, il se passe souvent des périodes de « blancs » pendant lesquelles je n’écris pas forcément que ce soit parce que trop pris par le boulot ou parce que l’inspiration et la motivation n’est pas là au bon moment. De fait, j’ai peur que l’évolution de mon style d’écriture ne se fasse trop ressentir au sein d’un même tome.
Au final, ces questions de nombre de pages sont plus une prise de tête qu’autre chose et me porte de plus en plus à me pencher vers la solution de l’auto-édition.
salut j’écris actuellement et je compte mes mots comme vous, c’est l’histoire d’un enfant de la balle qui évolue dans un recit à travers un commentaire, c’est comme si c’était un commentaire sur internet, un échange entre vlogueurs et qui sait que ça va finir par un coup de point.
Je viens seulement apporter une information (je n’ai pas lu l’ensemble des commentaires). Dans l’édition on ne parle pas du tout en nombre de mots, mais en nombre de signes, généralement espaces incluses.
Des petits éditeurs amateurs parlent en nombre de mots, mais le calibrage d’un texte se compte en signes pour le gros de la profession.
Bonjour, je me permets de vous poser cette question, car j’avoue ne pas savoir.
J’envisage très fortement d’écrire une histoire pour enfant ( public de moins de 7 ans je dirais )
J’ai déjà la trame en tête, mais je voudrais savoir combien de mots doit comporter une histoire pour des enfants de cet âge ? Je pense que l’histoire fera entre 8 et 10 chapitres si j’y arrive, voir moins.
Merci de votre réponse.
Bonjour
Je crois que la meilleur réponse vous la trouverez dans une librairie ou une bibliothèque aux rayons enfants. Consultez quelques recueils destinés à la tranche d’âge que vous ciblez. Je pense que le nombre de mots s’affichera comme une évidence.
A vos succès d’écriture
Salut, voilà j’ai écrit la première partie d’un livre et elle ne contient que 6164 mots on pourrait donc dire que c’est une nouvelle mais je compte écrire la deuxième partie, je voulais donc savoir si ça serait possible de publier la 1ère partie même si elle ne contient que 6164
Bonjour
C’est un peu court 6164 mots.
Bonjour
Merci pour vos articles, qui sont toujours très enrichissants.
J’ai 13 ans, et j’écris actuellement une trilogie fantasy. Le premier tome est terminé, et je suis en train de finir le premier jet du second.
Le premier tome fait 75000 mots et mes amis à qui je l’ai fait lire trouvent que c’est un peu court pour le genre fantasy. Je pense que le nombre de mots n’a pas son importance, et que l’histoire doit avant tout être intéressante.
De plus, même si je garde mes manuscrits pour moi pour l’instant, je souhaiterai les faire éditer plus tard. Le nombre de mots peut-il avoir une influence sur l’édition ? Et de quelle source doit provenir ce nombre (75000 sur mon logiciel de traitement de texte mais 79000 sur compteurdemots.com) ?
Désolée de toutes ces question, et merci beaucoup
Bonjour
En effet une bonne histoire ne se limite pas à son nombre de mots. Néanmoins, pour pourvoir développer correctement une histoire, il faut un minimum de péripéties pour embarquer son lecteur.
Ensuite, les paramètres du genre sont aussi à ne pas négliger. Les romans de fantasy sont souvent assez conséquent car il faut présenter le monde dans lequel les personnages vont évoluer. Et un éditeur peut tiquer si le roman qu’il reçoit ne possède pas ces paramètres.
A vos succès d’écriture
75000 sur mon logiciel de traitement de texte mais 79000 sur compteurdemots.com… êtes-vous sûr de comparer les mêmes choses ?
Bonjour,
merci beaucoup pour l’intérêt que vous portez à mon commentaire
D’après ce que j’ai lu, Word prend en compte les signes de ponctuation, mais pas les tirets cadratins. Sur les sites de comptage de mots, les ! ? ne sont pas pris en compte, comme dans l’édition anglaise, mais en revanche les tirets de dialogue constituent un mot. Au bout d’une certaine longueur de texte, un écart important se crée entre ces deux valeurs, que ce soit en nombre de mots ou de signes.
savez-vous laquelle est prise en compte chez les éditeurs en France ?
Bonjour
Ne vous prenez pas tant la tête. L’important c’est que votre histoire arrive à séduire l’éditeur et captiver vos lecteurs. Et cela peu importe au fond le nombre de mot.
Sinon vous pouvez vous baser sur les valeurs de Word.
Bien à vous
Bonjour ! Je trouve que 75 000 mots, c’est énorme ! Moi, j’écris à peine un peu plus de 5000 mots…
J’ai trouvé cet article très intéressant et surtout très utile car ces données m’ont donné une idée du nombre de pages que devait contenir en moyenne un livre de fantasy.
Bonjour, j’ai 13 ans, et la plus longue histoire que j’ai écrite faisait environ 7000 mots, soit environ 28 pages selon vos comptages ( 250 mots par page). C’était une histoire policière, thriller. Mon histoire est elle considérée comme une nouvelle ou un petit roman ?
C’est une information à prendre avec beaucoup de pincettes. Il y a beaucoup d’œuvres de SFF qui sont plus courtes que ce qui est dit dans l’article. Certains romans de SFF font gonfler la moyenne. De plus, la mode est malheureusement au pavé ce qui n’est pas forcément une bonne chose si le style d’écriture est lourd. N’hésite pas à lire différent bouquin de fantasy si ça peut d’aider que ce soit des nouvelles comme Conan, des romans ou mêmes des cycles entiers comme le cycle des Epées de Leiber, le cycle de Terremer, Elric de Moorcock ou Lyonnesse de Jack Vance
Bonjour, j’essaye d’écrire un roman, mais j’ai l’impression que ça n’avance pas… Je n’ai encore QUE 26 pages, et j’ai l’impression d’être presque à la moitié de mon scénario. Je me dis qu’à la fin, je rajouterai des phrases pour décrire un peu plus et enfler l’affaire, mais c’est décourageant… Auriez -vous des conseils ?
Bien à vous.
Bonjour
Ce que j’analyse dans votre commentaire, c’est que vous n’avez pas suffisamment préparé votre roman ni construit votre histoire. Et donc, au bout de 30 pages… tout s’effondre ! Inutile d’enfler l’affaire avec quelques phrases, ca ne sauvera pas la situation. Il faut reprendre votre idée de base. Vos personnages et voir comment vous comptez les faire évoluer dans votre histoire. Une idée d’histoire et/ou un ou deux personnages ne suffisent pas à la création d’un roman. Bon courage
J’ai trouvé l’article très intéressant. Non seulement il a répondu à mes préoccupations, mais j’ai pu me nourrir des questionnements des autres lecteurs de votre article.
Merci à vous.