Il y a une semaine de cela, j’ai reçu un mail de Brigitte, une fidèle du blog. Son témoignage est important et si touchant que j’ai trouvé utile de vous le partager. Vous verrez que son parcours d’écrivain n’a pas été un long fleuve tranquille…
Je vous laisse découvrir son témoignage.
Écrivaine ou auteure ?
Aujourd’hui, j’avais envie de partager, non mon expérience d’écrivaine, mais celle d’auteure…
« Mais c’est la même chose », me direz-vous ! Certes ! Mais j’aimerais juste y apporter une petite nuance. Et aussi petite soit-elle, c’est elle qui fait toute la différence.
Si vous suivez Marie-Adrienne, c’est qu’il y a en vous une fibre d’écrivain. Peu importe comment elle s’exprime. Peut-être écrivez-vous pour le plaisir, des petites nouvelles, de jolis textes, peut-être certains ont juste envie de transmettre à leurs proches l’histoire de leur vie, leurs racines.
Et puis il y a ceux – et j’en fais partie–, qui osent s’attaquer à un roman dans l’espoir de toucher un jour, ne serait-ce que du bout des doigts une maison d’édition et par là même un plus grand nombre de lecteurs. Si vous avez de la chance, que vous êtes brillant, que votre histoire est renversante, que votre écriture est d’une qualité pouvant rivaliser avec les plus grands auteurs, je vous dis bravo et chapeau bas !
Moi, je ne suis rien de tout cela, juste un petit bout de ce tout. Mais pour être remarqué par une maison d’édition, pour que votre manuscrit sorte du lot parmi les centaines voire les milliers de manuscrits ou tapuscrits qu’ils reçoivent, cela ne suffit pas. Et c’est là que les choses se compliquent…
Alors si je peux me permettre j’aimerais partager avec vous cette expérience sur un ton un peu humoristique, elle en sera plus légère. Je l’intitulerai « J’ai enfin osé ».
Trop heureuse d’avoir enfin mis le mot fin à ce manuscrit qui m’a demandé plus de quatre ans de travail, de doute, de grands moments de procrastination (vous savez ce truc de trouver toujours la bonne excuse pour reporter au lendemain, l’argument imparable pour ne pas s’y remettre). Allez, je vais tout dire : j’excelle en la matière, et ce malgré tous les conseils que j’ai pu trouver. Quand ça ne veut pas … Rien à faire.
Mais je m’éparpille… Donc, me voilà enfin avec mon manuscrit finalisé, corrigé, mise en page comprise. Je me suis même promue « apprentie imprimeuse » en l’imprimant en format livre recto verso, histoire de le visualiser et de tenir mon bébé dans les mains. J’ai même trouvé une jolie photo de couverture en y apposant mon nom et bien sûr le titre de mon chef-d’œuvre. Que du bonheur ! J’avais besoin de rendre le fruit de mon travail réel !
Et après ?
Tenter l’édition ?
Après ! Il s’est avéré que tant qu’il ne serait pas en vente, mon livre n’aurait pas d’existence propre et je n’aurais jamais ce statut d’auteur … C’est là que se trouve cette petite nuance dont je vous parlais en introduction ! Je tiens à préciser que cette forme de pensée m’appartient. Peut-être, et vous avez certainement raison, pensez-vous autrement.
Plusieurs solutions s’offrent à vous !
La première : décrocher le Graal en envoyant votre bébé à des maisons d’édition soigneusement choisies en fonction de leur ligne éditoriale ou de le laisser croupir dans le fond d’un tiroir. (On ne sait jamais qu’un jour vous ouvrez votre tiroir et que votre manuscrit s’est changé en livre avec sa belle couverture brillante…) Je plaisante bien sûr !
Si vous choisissez cette première option, il va falloir vous armer de patience, sortir de votre zone de confiance, revoir vos priorités. Vous allez devoir puiser en vous et à travers vos amis, votre famille toute l’énergie que cette quête exigera de vous. Votre volonté sera mise à rude épreuve, lorsque jour après jour, et ce au bout de trois mois au meilleur des cas (comptez 6 et 9 mois voire 12 mois), vous ouvrirez votre boîte aux lettres pour y trouver votre manuscrit avec une jolie lettre de refus. Toujours la même, quelle que soit la maison d’édition.
« Madame, Nous avons bien reçu… qui n’a malheureusement pas été retenu par notre comité éditorial… ».
L’état du retour de certains de mes envois me laisse fortement à penser qu’ils n’ont même pas été ouverts.
J’en ai des tas… Certaines n’ont même pas eu la délicatesse de me les renvoyer.
Aujourd’hui de plus en plus, les services des manuscrits acceptent les versions numériques en PDF ou en Word. C’est un progrès, car l’impression et l’envoi selon les exigences des éditeurs s’avèrent être une dépense plus que conséquente pour un budget.
Les autres solutions ?… J’ai épuisé la plupart des possibilités que l’on peut trouver ou tout du moins, je me suis renseignée.
Voilà le bilan après 3 ans :
– Maisons d’édition = néant, malgré de bons retours pour certaines, les éditeurs ne parient pas souvent sur un outsider encore plus si c’est un parfait inconnu.
– La mise en ligne gratuite sur des sites avec promesses d’édition si votre tapuscrit (car il en est toujours là) dépasse les 1000 lectures dans le meilleur des cas : Pas question, c’est mon bébé et je ne veux pas qu’il soit en lecture libre sur la toile. De ce fait, je n’aurais plus aucun contrôle sur son devenir.
– Maisons d’édition à compte d’auteur ou participatives : Beaucoup de promesses pour un budget énorme (entre 2500 et 6000 euros)
– Participation à des concours : Fait ! Cela ne mange pas de pain, mais très aléatoire,
« Au petit bonheur la chance »
– L’autoédition : Waouh ! Je suis écrivaine pas commerciale… Je n’ai ni le temps ni l’argent pour cela.
– Amazon : Non ! Mon manuscrit va être noyé dans le lot.
– Le tiroir : Constat : Après 3 ans, il n’a pas bougé d’un iota et la magie ne s’est pas opérée.
Une chose est certaine, je me suis épuisée dans cette quête… Ne nous leurrons pas, elle n’est motivée que par le besoin impérieux de reconnaissance. Ceux qui prétendent le contraire, ne dépense pas toute leur énergie à construire jour après jour une histoire. Lorsqu’on s’attaque un tel écrit c’est pour qu’il soit lu, partagé, qu’il vive à travers les yeux des autres et que vous soyez reconnu pour votre travail, votre qualité d’écrivain.
J’ai eu des moments de doutes terribles où j’ai cherché à travers le partage de la lecture de mon manuscrit l’approbation qu’il correspondait à tous les critères d’une bonne histoire, et que la qualité de mon écriture était loin d’être médiocre. Je l’ai confié dans un premier temps à des gens que je savais bienveillants dans mon entourage avec un sens critique honnête afin qu’ils m’apportent des conseils par leurs remarques pertinentes et constructives pour parfaire mon ouvrage.
Mais cela ne m’a pas suffi pour me redonner de l’énergie. Alors je l’ai confié à un professionnel, un coach en écriture ! Un pro comme on dit ! Whaou… j’étais très impressionnée qu’il accepte de me lire au point d’en oublier que je le payais pour çà, et pas des moindres.
Quelle erreur de ma part ! Il m’a comment dit-on : « Déglinguée », « Allez, ma petite dame, retournez chez vous et abandonnez vos espoirs ». Lorsque j’ai lu cette évaluation, je me suis effondrée. Mes amis m’auraient-ils menti ? Ont-ils juste voulu faire preuve de bienveillance ? Tant de travail, tant d’heures à trouver le mot juste, la phrase qui sonne bien ! La bonne ponctuation, l’intrigue…
J’ai pris mon manuscrit et je l’ai rangé au fond de ce tiroir sans jamais l’ouvrir. J’ai rangé mon ordinateur, j’ai fait place nette. Pas une ligne pendant plus de deux ans.
***
Ce témoignage vous parlera certainement.
La suite, vous la lirez la semaine prochaine…
En attendant,
À vos succès d’écriture…
Bravo pour votre détermination. En tout cas, vous savez très bien tenir le lecteur en haleine. J’ai hâte de découvrir la suite de vos péripéties .
Je compatis à votre désenchantement, Brigitte. Ce sentiment d’avoir gâché votre temps. Ce sentiment d’avoir tout donné de soi-même sans reconnaissance aucune. Tout cela ne suffit pas… La chance doit être de la partie : tomber sur la bonne personne au bon moment. Cela peut paraître injuste, mais la sélection naturelle n’existe pas dans ce milieu. Seule l’opportunité est de mise. Songez à tous ces auteurs qui se sont vus refuser leur manuscrit à en être dégoûtés et qui ont pourtant percé à force de persévérance.
L’écriture est un plaisir solitaire, égoïste, mais si vous éprouvez du plaisir à écrire, ne vous en privez pas : on ne fait pas forcément l’amour pour faire un enfant…
Témoignage très touchant !
Ce qui me serre le coeur n’est pas tant que Brigitte n’ai pas réussi à publier son livre mais qu’elle ait arrêté pendant 2 ans d’écrire. J’espère qu’elle s’y est remise ou s’y remettra !
Je suis encore moi-même dans le processus d’écriture avec toutes les phases d’enthousiasme et de procrastination décrites dans l’article et je crois que la première victoire sera de finaliser ce livre et d’en être assez satisfaite (fière?) pour le faire lire à des amis et des inconnus.
La suite ne m’appartiendra plus dans le sens où je crois que le livre aura sa propre vie et plaira ou non. Je l’aurai mis au monde, je lui aurai permis d’exister mais comme pour mon enfant, à partir d’un moment, sa vie m’échappe, il est ce qu’il est et fera ses propres expériences. Oh bien sûr, la maman que je suis, ou l’écrivaine, aura toujours le secret espoir que le succès lui revienne ou qu’elle soit reconnue pour tout ce qu’elle aura donné ou créé mais est-ce le but de mettre quelque chose au monde ?
Je crois que chacun de nous participe à ce monde en y amenant quelque chose, en créant à partir de lui-même.
Le livre de Brigitte aura apporté quelque chose à elle-même, à ceux qui l’auront lu et à moi qui vient de lire son témoignage si touchant.
Merci pour ça, c’est très précieux.
Laurence
Bonjour Marie-Adrienne, le témoignage que vous citez est caractéristique de ce qui se passe réellement pour des primo-romanciers. Issue de l’édition, je tiens à préciser qu’il ne faut JAMAIS envoyer à un éditeur un livre au format du livre fini (imprimé-relié). Car l’éditeur qui a en main un livre et non un manuscrit, estime que le travail a déjà été fait et le livre distribué, même si c’est à un cercle restreint, donc ça ne l’intéresse pas. L’éditeur est un créateur qui aime façonner un livre selon ses propres vues, et se dire qu’il est le premier à le diffuser. Sinon, il se dira qu’imprimé par exemple en 50 exemplaires par l’auteur, lui, éditeur, a déjà perdu 50 clients.S’agissant des coach en écriture, les bons ne sont pas ceux qui vous font payer cher. S’ils étaient si bons écrivains, ils seraient publiés. Les meilleurs coach sont des écrivains de renom. On trouve leurs vidéos sur internet et leurs témoignages d’écrivains dans certains de leurs livres. Merci Marie-Adrienne pour votre blog que je suis depuis le tout début.Et bravo.
Bonjour Guylaine
S’ils étaient si bons écrivains, ils seraient publiés. Les meilleurs coach sont des écrivains de renom. On trouve leurs vidéos sur internet et leurs témoignages d’écrivains dans certains de leurs livres.
Je suis pas à 100% d’accord !
Primo, les auteurs de renom partagent peu. Très peu même, surtout en France ! Dans les vidéos, ils diffusent les grandes bases de l’écriture. Des infos que vous pouvez trouver simplement et presque partout. Mais jamais ils ne parlent vraiment de techniques littéraires. Ils l’effleurent simplement.
Ensuite, même si l’entraîneur de l’équipe de France de football est un sportif, il n’a pas forcément gagner la coupe du monde de football dans une autre vie. Je veux dire par là, que derrière le mot « coach », il y a certes l’expérience, le savoir-faire mais il y a surtout le rôle de stimulant. Quand il détecte du potentiel, le coach est là pour aider à faire sauter les barrières de façon que le « coaché » atteigne son objectif ! Après il y a coach et coach, tout est question de relation humaine. Et comme partout, certains profitent. Dommage. Voilà plus ma vision des choses.
PS : merci pour vos compliments. C’est toujours touchant. Et ça fait plaisir !
Bonjour Marie-Adrienne,
Je viens de lire votre réponse à mon commentaire et j’espère ne pas vous avoir froissée par la maladresse de ma spontanéité. Quand je parlais des meilleurs coach, je pensais en particulier à Bernard Werber et à certains auteurs qui ont partagé, contrairement à lui, non sur internet mais dans leurs récits autobiographiques publiés, certaines de leurs techniques, des conseils etc, là où on ne les attendait même pas. Bien sûr je ne remets absolument pas en cause la qualité de votre travail de coaching dont j’ai pu juger la valeur. J’espère que vous ne m’en voudrez pas pour ma maladresse. Vous le savez, je vous suis depuis environ 15 ans dans votre activité de biographe, et ce, avant même que votre blog n’existe, preuve de l’intérêt que je porte à votre travail.
Avec toutes mes amitiés,
Guylaine
Non pas de souci
Brigitte, si votre livre est écrit dans le même style que votre témoignage je pense que vous avez un réel talent d’écrivaine, mais pas de chance auprès des éditeurs. Il est certain qu’il y a tellement de personnes qui espèrent, tellement de livres envoyés aux éditeurs, que pour la plupart, ils se noient dans la masse. Il ne faut pas désespérer. Rappelez-vous l’auteure de Harry Potter qui a envoyé son premier livre à beaucoup d’éditeurs. Sa persévérance a gagné. Evidemment il y a une chance sur combien ? Je suis moi-même auteure, les éditions Le Lys Bleu a accueilli mes 3 livres. Ils sont sur les réseaux de ventes. Essayez toujours avec eux mais vous devrez acheter 40 livres de votre histoire, à offrir ou à vendre. C’est un coût. Je n’ai pas à me plaindre d’eux, mes livres sont en vente sur les réseaux de ventes. Chaque écrivain croit en son histoire et on se dit « ça va marcher ». Alors je vous souhaite bonne chance, mais surtout n’abandonnez pas. Votre livre c’est votre bébé, vous le trouvez intéressant, digne d’être édité. Un jour ça paiera.
Merci pour ce témoignage sur … l’importance du faire-savoir. Eh oui ! Non seulement il faut faire le livre, ce qui prend des dizaines de jours et avoir le savoir-faire d’auteur pour le faire, mais il faut aussi faire-savoir ce qu’on a fait. Et oui, en France, en 2020, les moyens de faire-savoir ce que les auteures et les auteurs ont fait sont bien pauvres. Dit avec un langage plus mercantile, les circuits de distribution des livres en France sont imparfaits, voire nuls. La solution ? Les collectifs d’auteures et auteurs.
Une histoire touchante, triste. J’espère que le dénouement sera plus prometteur pour Brigitte et tous les aspirants à l’écriture.
Bravo Brigitte. Il faut bien du courage pour oser se dévoiler ainsi à tous car,c’est plus facile à travers une histoire imaginaire.
Bonjour,
Merci Marie-Adrienne pour cet article et pour les autres toujours très intéressants. Quel témoignage ! J’ai tellement hâte de lire la suite ! Brigitte n’a sans aucun doute pas reçu le petit coup de pouce du destin qu’elle mérite.
Au fond, nous aimerions tous que notre style soit reconnu par le plus grand nombre… Pourtant combien de fois nous sommes-nous arrêtés dans le métro sur la voix d’un chanteur qui nous a touchés sans que ce dernier ne soit un chanteur à succès ? A l’inverse, certaines « stars » que nous entendons en boucle sur les ondes radio ne nous captent pas, ne créent en nous aucune émotion. Le succès n’est pas forcément gage de talent et vice-versa.
Je suis persuadée que chaque style a son public mais le plus difficile est de parvenir à faire se rencontrer les deux. Quant à en vivre…
Parallèlement à l’écriture, je peins de temps à autre depuis de longues années, en amateur, juste pour le plaisir. Pendant deux décennies, je n’ai jamais rien accroché de mes productions ni chez moi ni ailleurs, je n’ai jamais imaginé parvenir à les vendre non plus. Je pense que j’ai souvent redouté le jugement…
Il y a une quelques années, lorsque je vivais à l’étranger, une amie m’a demandé de participer à une expo-vente pour récolter des fonds pour une bonne cause locale. La cause me touchait, il y avait peu d’exposants, j’ai sorti mes dernières croutes pour participer et remplir l’espace vide dans la salle. Je n’avais pas indiqué de tarif pour mes toiles. Mon amie m’y a poussée, il fallait jouer le jeu !
Toutes les autres toiles avaient une étiquette et une valeur marchande, leurs auteurs espérant, eux, les vendre pour leur style. Moi, j’apportais juste mon aide à l’association organisatrice. En quelques minutes, j’ai appliqué un prix sur chacune. Les autres peintres m’ont chahutée en me disant que j’accordais trop peu de crédit à mes « oeuvres »et que je pourrais les vendre bien plus cher ! Lors de l’exposition, une jeune femme a fait le tour de la pièce puis m’a annoncé qu’elle voulait réserver trois de mes toiles ! Elle était passée pour le plaisir, sans intention d’acheter puisqu’elle était en vacances dans le pays. Elle estimait que mes toiles étaient exactement ce qu’elle cherchait pour la décoration de sa nouvelle résidence secondaire !
Lorsqu’elle est revenue, elle m’a payé les toiles aux prix indiqués et m’a précisé qu’elle était consciente d’avoir fait une « trop belle affaire » ! J’étais ébahie, elle m’avouait qu’elle aurait été prête à payer bien plus cher pour les avoir.
Chaque art a son public, quelque part…
Je n’ai toujours pas la confiance absolue en mon côté créatif mais, rassurez-vous, je me soigne !
J’écris pour moi depuis l’âge de quinze ans donc depuis plus de trente ans et je travaille en ce moment sur mon premier roman. Je redoute le moment où il faudra croire suffisamment en mon projet pour solliciter des éditeurs mais cette fois, je ne laisserai pas mes textes dans un tiroir ou sur un disque dur quelconque comme tous mes écrits précédents. Je tenterai ma chance !
La reconnaissance des professionnels du domaine est la cerise sur le gâteau mais au fond, l’important aujourd’hui, pour moi, est déjà de me sentir comprise par d’autres auteurs qui savent combien la tâche d’écriture est ardue. Alors, merci ! Merci de partager vos expériences, vos doutes, vos astuces, vos avis, qui sont autant de moteurs pour avancer.
Ça m’est arrivé de lire des livres inintéressants que j’ai même abandonnés en cours et pourtant, ils avaient été édités. Donc ça ne veut rien dire d’avoir son livre agréé par une maison d’éditions. Là où ça commence à devenir sérieux c’est lorsque votre histoire est lue par des centaines de lecteurs, que le bouche à oreille fonctionne et qu’on vous demande d’écrire une autre histoire et que tous les ans ça recommence. Là, c’est le succès de l’écrivain de talent. J’écris des histoires pour les enfants. Evidemment je pense qu’elles sont captivantes, passionnantes, mais le problème c’est que c’est moi qui le dis, personne pour l’instant, à part ma famille, mes amis ne m’a complimentée pour mes contes et cela est frustrant. Pourtant, lorsqu’on a ça dans la peau et que notre imagination est extraordinaire, que fait-on ? On arrête… NON ! On écrit pour soi et pour son plaisir parce qu’on n’a pas le courage d’arrêter. On a besoin de se retrouver dans un monde imaginaire. J’ai aussi écrit 10 nouvelles policières pour changer de style. Si vous voulez voir mes livres ils sont sur les réseaux de ventes aux Editions du Lys Bleu. Mais SVP, un commentaire me remplirait de joie, si vous aimez bien mes histoires évidemment. Dans le cas contraire, j’aimerais aussi savoir pourquoi. Pour m’améliorer bien sûr. Il est certain qu’un écrivain ne peut jamais arrêter d’écrire.
C’est un peu démotivant cette expérience de Brigitte. J’achève l’écriture de mon roman et je vais me taper le même processus. J’aimerais passer par une maison d’édition pour avoir une grande diffusion
J’y songe
On verra bien, comme on dit
Hasta siempre,
Merci à toutes et à tous,
et à Marie-Adrienne
Bien triste aventure! Témoignage émouvant qui me laisse pensive . Les maisons d’édition sont bien cruelles et pourtant elles passent souvent à côtés de best- seller, il faut juste se souvenir de l’auteur d’Harry Potter, JK Rowling, qui connaît un large succès grâce à un éditeur qui lui a fait confiance. Le monde de l’édition, un gros buisness, je ne l’apprend à personne !
Je suis auteure de contes pour enfants, je passe par une société en ligne qui se charge de l’impression et de sa diffusion dans les pays francophones, et je me charge de ma propre diffusion en participant à des salons littéraires.
Je ne ferme par la porte à l’idée de tenter ma chance en passant par une maison d’édition, juste pour le challenge.
Je viens de finir mon 5 ème conte, je suis triste d’avouer que ce confinement forcé m’a ôté toutes envies d’écrire. Je sais que cela reviendra, la source n’est pas tarie.
Malgré tout Brigitte, je suis certaine que vous êtes une excellente auteure. J’ai lu votre témoignage avec la même intensité que la lecture d’une nouvelle. Continuer à vous faire plaisir en nous faisant partager votre amour des mots.
Le coeur, la désolation et l’enthousiasme dans vos différents témoignages me poussent à dire que je suis heureux de relever la sincérité de vos propos. Combien même l’envie de baisser les bras nous regagne de temps à autre, la lecture de vos messages nous recadrent et nous poussent à suivre le chemin de l’écriture. Merci pour celles et ceux qui portent haut les soucis des autres. Ce n’est autre que le Développement de la solidarité entre les auteurs.
Le coeur, la désolation et l’enthousiasme dans vos différents témoignages me poussent à dire que je suis heureux de relever la sincérité de vos propos. Combien même l’envie de baisser les bras nous regagne de temps à autre, la lecture de vos messages nous recadrent et nous poussent à suivre le chemin de l’écriture. Merci pour celles et ceux qui portent haut les soucis des autres. Ce n’est autre que le Développement de la solidarité entre les auteurs.