Les 5 étapes du cycle de l’imagination
De nombreuses personnes se disent incapables d’écrire par manque d’imagination. Et pourtant tout le monde en a, il suffit pour s’en convaincre de songer aux stratégies que nous sommes capables d’inventer pour séduire quand nous sommes amoureux ou pour mentir quand nous sommes en faute, etc.
Les personnes qui pensent ne pas avoir d’idées ont simplement laissé leur imagination en friche. Ainsi, ce n’est pas les idées qui manquent mais l’art de les cultiver. Car moins on sollicite son imagination plus elle s’engourdit.
Les 5 phases de l’imagination au cours d’une vie
1 – De 0 à 7ans – C’est la face sensitive de la découverte du monde. Tous les sens sont en alerte. L’enfant touche, goûte, écoute, sent et regarde. Tout l’étonne, l’émerveille et l’intéresse.
2 – De 7 à 12 ans – C’est la phase durant laquelle l’imagination de l’enfant située à mi-chemin entre la naïveté et l’égocentrisme se concentre. Il se compare, imite, se conforme au groupe en matière de comportement, d’habillement ou du reste. C’est à cette période que s’étouffe la spontanéité imaginative de l’enfant.
3 – De 13 à 30 ans – On qualifie cette période de phase subversive. L’adolescent devient agressif. Il refuse les modèles parentaux. Il a soif de liberté, veut jouir de tout, d’amour, de sexualité et de plaisirs. Mais bizarrement, c’est à cette période qu’un être entre progressivement dans les modèles sociaux établis et qu’il développe des complexes. Apparaissent alors la peur du ridicule, du jugement des autres et le souci des apparences.
4 – De 30 à 45 ans – C’est la phase adulte. L’âge des acquisitions, de l’installation, de l’appartenance, du conformisme et du conservatisme. L’imagination est en hibernation. Généralement plus un individu devient adulte, plus il se conforme aux règles, à la morale, aux pensées régissant son milieu, plus il perd sa candeur et son indépendance d’esprit. Installé dans sa profession, il ne s’intéresse presque qu’exclusivement à ce qui concerne son travail. Il ne pose plus beaucoup de questions. Il sait… un pas déjà vers la régression !
5 – De 45 ans à … – Là, tout se joue. Soit la routine s’installe irrémédiablement et survient un déclin intellectuel. Soit le déclic se fait et fort des connaissances acquises et de l’expérience de la vie, l’individu en pleine maturité retourne à la fraîcheur de perception de son enfance et se réalise par son imagination créatrice.
Ainsi, pendant son enfance, l’individu s’imbibe de tout ce qui est nouveau, surprenant, amusant, drôle. Puis vient l’adolescent qui, contre son gré, se laisse imprégner de ce qu’il faut savoir « pour réussir dans la vie ». Une fois adulte, gorgé de prêt-à-penser, il se ferme. Et s’il ne se méfie pas, l’individu parvient complètement à sec au terme de son existence.