8 articles pour faire un point sur vous et l’écriture

Voici 8 articles que je viens de sortir des archives d’Aproposdecriture.
Ce florilège vous permettra de faire un point sur vous et l’écriture :

Avez-vous l’esprit écrivain ?

On ne devient pas écrivain, on naît avec l’esprit écrivain, plus exactement avec une capacité naturelle à écrire. Je vous pose la question… Avez-vous l’esprit écrivain ?

Découvrez l’article, il répondra à votre question !

Quel genre d’auteur êtes-vous ?

Grâce à un test, ces deux articles vous feront découvrir quel genre d’auteur vous êtes

Dans le premier article, découvrez le test et faites-le !
Dans le second article, découvrez les résultats du test.

Quand et comment commencer à écrire ?

Un livre de 200 pages commence par un seul mot. Ce premier mot peut vous conduire à une idée, qui devient un paragraphe, puis un chapitre…

Pour en savoir plus, cliquez et découvrez mes conseils

Pour vous échauffer avant d’écrire, voici un livre très utile. Je vous le conseille vivement.

Ces 350 propositions d’écriture créative, la plupart inédites, vous aideront à jeter l’encre et à prendre confiance. Étonnantes et insolites, elles ne sont pas figées et seront autant de pistes à explorer, à vivre et à renouveler selon votre créativité. Avec ce livre, vous partez à la rencontre de votre imaginaire, vous apprivoisez les mots qui vous habitent, vous améliorez vos écrits, vous affirmez votre style et structurez votre pensée.
Découvrez l’écrivain que vous n’osiez devenir !

Quelles peurs peuvent empêcher d’écrire ?

Nous avons tous des peurs qui nous empêchent d’écrire. Voici les principales peurs qui retiennent les écrivains et quelques conseils pour y remédier et se mettre quand même au travail.

Certaines peurs vous étonneront certainement, découvrez-les !

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7 étapes faciles pour écrire beaucoup plus vite

7 étapes faciles pour écrire beaucoup plus vite

Voici comment augmenter massivement votre vitesse d’écriture, en 7 étapes faciles.

# Étape  1 : Trouvez votre meilleur temps d’écriture

Ce point est crucial. Ne vous leurrez pas, toutes les heures sont inégales.

Vous devez savoir quand vous êtes le plus productif.

Pour moi, c’est le soir, quand tout le monde est couché et que la maison plonge dans le silence.

Pour vous, cela pourrait être le matin, le midi ou le soir. Vous avez probablement déjà une idée de vos meilleures heures de travail. Bien sûr, rien n’est simple, car la vie se charge de nous happer et de nous prendre tout notre temps. Mais si vous voulez écrire, il faudra s’astreindre à un planning de travail régulier. Si vous peinez à vous libérer dans la semaine ou n’avez pas réussi à déplacer certaines obligations, vous pouvez toujours utiliser vos meilleures heures les week-ends.

Maintenant, si vous n’êtes pas sûrs de votre temps favori d’écriture, essayez différents moments et voyez celui qui vous rendra plus productif !

# Étape 2: Réduire au minimum le risque d’interruptions

Ça y, vous avez établi que votre moment favori pour écrire, c’est le samedi de 10 à 12h.

Samedi donc vous vous asseyez à l’ordinateur, prêt à taper…

Et le téléphone sonne. Personne ne décroche et la sonnerie insiste. Résigné(e)s, vous répondez. Il s’agit d’un appel de démarchage. Après quelques phrases, vous raccrochez nerveusement. Tout cela pour cela !

Pas dix minutes passent quand votre mari ou votre femme arrive et vous demande ce qu’il (ou elle) peut préparer pour le déjeuner. Rien… tout est déjà dans le frigidaire !

Il (ou elle) repart et vous voilà enfin prêt à vous lancer quand une fenêtre de chat s’ouvre sur votre ordinateur. C’est un ami dont vous n’avez pas de nouvelles depuis un moment.

…Après tout cela, comment s’étonner que vous n’arriviez pas à écrire beaucoup ?

Au lieu gémir et de raccrocher nerveusement au nez du la personne qui tente de vous vendre son produit ou de renvoyer vertement votre conjoint (e), voici ce qu’il faut faire:

  • Éteignez votre téléphone mobile. Débranchez le téléphone fixe (ou assurez-vous que votre mari/ femme ou enfants sachent que ce sera à eux de répondre si le téléphone sonne
  • Prévenez votre entourage que vous allez écrire. Expliquez que vous serez libre seulement après midi, et vous seriez reconnaissant(e) de ne pas être interrompu(e) avant cette heure.
  • Travailler dans votre pièce favorite, votre espace, et fermez la porte. Attention si c’est dans la cuisine, vous risquez vraiment d’être interrompu(e)s.
  • Si vous ne pouvez vraiment pas trouver un moment de quiétude à la maison, prenez votre bloc-notes ou votre ordinateur portable et trouvez-vous un endroit où travailler au calme. Les bibliothèques par exemple sont ouvertes à tous et gratuitement. La plupart offrent des zones de travail.

# Étape 3: Éloigner les distractions

Réduire les interruptions aide beaucoup. Mais les distractions restent l’ennemi de l’écriture. Voilà à quoi elles peuvent ressembler :

  • Vous décidez que vous devez vraiment ranger votre bureau avant de commencer à écrire.
  • Lorsque vous butez sur les mots et les phrases, au lieu de rester concentré(e)s, vous ouvrez votre messagerie histoire d’y trouver quelque chose d’excitant.
  • Après les 200 premiers mots, péniblement alignés, vous cliquez sur un lien qui mène à une vidéo amusante sur YouTube ou un billet de blog que vous vouliez lire. Une heure plus tard, vous vous demandez où votre temps est allé.
  • Vous vous remettez au travail, mais une publicité pour ordinateurs portables bon marché arrive dans votre messagerie et attire votre œil instantanément…

Certaines distractions peuvent sembler légitimes. Après tout, votre bureau est en désordre. Mais vous n’avez pas besoin d’un nouvel ordinateur, et pourtant, vous ne pouvez pas résister à la tentation de regarder cette nouvelle offre !

Le truc, c’est que vous n’avez pas besoin de ranger votre bureau ou de regarder les choses tout de suite. Tout cela peut attendre une heure ou deux. Il y a beaucoup de façons de réduire les distractions. Vous pouvez :

  • Débranchez votre câble Internet (ou éteignez votre réseau sans fil).
  • Dégagez tous les objets de distraction de votre lieu de travail. Avez-vous vraiment envie de passer deux heures à essayer de trouver la solution de ce fameux Rubik’s cube posé sur l’étagère ?

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Mieux voir pour bien écrire – le vocabulaire de la vue

Mieux voir pour bien écrire – le vocabulaire de la vue

Quelques mots sur la vue

Bizarrement, j’ai gardé  ce dernier sens pour la fin. Serait-ce un vieux reste de mon ancienne vie professionnelle ? Pour celles et ceux qui l’ignoreraient, j’ai exercé vingt ans mon métier d’opticienne… Mais ça, c’était avant !

La vue est le sens qui permet d’observer et d’analyser l’environnement par la réception et l’interprétation des rayonnements lumineux.

L’œil est l’organe de la vue mais la perception visuelle, nécessite l’intervention de zones spécialisées du cerveau (le cortex visuel) qui analysent et synthétisent les informations collectées à propos de la forme, la couleur, la texture, le relief, etc.

Avec le temps, le regard que nous portons sur ce qui nous entoure devient vite indifférent, plus rien n’étonne. Cultiver un «savoir-voir» est indispensable si l’on veut éviter qu’une certaine cécité nous gagne, face à l’habituel et au quotidien. Chaque fois que quelque chose vous paraît ordinaire, regardez-la comme si vous la découvriez pour la première fois. Votre regard redeviendra novateur.

Pourquoi les jeunes enfants s’intéressent-ils à tout ? Parce que leur regard est neuf, et que tout est nouveau pour eux. Regardez  avec ses « yeux d’enfant » permet de mettre sa curiosité en appétit devant un monde dont les autres sont rassasiés. Car il faut l’avouer, notre regard d’adulte est souvent blasé par le quotidien. Garder un regard curieux, c’est rester actif et greffé sur le réel, l’éveil au monde et aux êtres qui nous entourent.

Mais attention, nous avons tendance regarder, non pas avec nos yeux, mais avec nos pensées. Méfiez-vous toujours de cette subjectivité. Elle occulte le réel.

Un bon moyen de s’en rendre compte, c’est qu’à ce moment-là, on pense ou on dit souvent : « On dirait la… », « Ça ressemble à… »

Sachez vous étonner !

S’étonner pour mieux voir et mieux donner à voir. Après chaque rencontre, promenade, voyage, lecture, spectacle… habituez-vous à rédiger quelques lignes :

Qu’est-ce que j’ai vu, entendu, senti, touché, goûté de nouveau ?
Qu’est-ce que ça m’a apporté de plus ?

Où que vous vous trouviez, ayez toujours l’esprit en alerte, habituez-vous à observer attentivement les gens, les ani­maux, les paysages, et les choses. Demandez-vous ce que vous pourriez écrire de nouveau sur le sujet. Faites-en votre règle et je vous garantis que votre écriture s’enrichira.

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A quel âge débuter en écriture ?

A quel âge débuter en écriture ?

Trop jeune ou trop vieux pour se lancer en écriture

La question de l’âge revient souvent quand on veut se lancer dans la rédaction d’un livre. Certains pensent être trop jeunes et manquer d’expérience. D’autres, au contraire, s’estiment trop vieux pour démarrer une carrière d’écrivain.

En réalité, il n’est jamais trop tôt ou trop tard. Françoise Sagan rédigea Bonjour tristesse à dix-huit ans dont elle vendit un million d’exemplaires en quelques semaines. Nathalie Sarraute a écrit son premier livre Tropismes à trente-neuf ans et son dernier Ici à quatre-vingt-quinze ans !

Osez écrire l’histoire qui est en vous !

Quel que soit votre âge, ne manquez pas d’écrire l’histoire qui mûrit dans votre imagination depuis si longtemps. Osez l’écrire et racontez-la avec vos mots. Si vous ne le faites pas, vous regretterez toujours. N’attendez pas, lancez-vous !
Certes les éditeurs préfèrent recevoir le manuscrit d’un jeune auteur à la plume prometteuse plutôt que celui d’un doyen talentueux. Mais peu importe. Guiseppe Tomasi di Lampedusa n’est-il pas l’auteur d’un seul roman ? Le Guépard connut un succès éclatant en Italie comme à l’étranger et obtint le prix Strega en 1959.
Vous avez envie d’écrire, alors mettez-vous au travail !
Comment trouver son style d’écriture ?

Comment trouver son style d’écriture ?

Tous héritiers d’un passé littéraire

Toute personne qui écrit a un style lié à sa personnalité. Mais il suffit de lire celles et ceux qui nous ont précédés pour trouver un groupe à rejoindre. Identifier à quelle famille d’écrivains vous pouvez plus ou moins vous apparenter est un excellent moyen de se situer.

J’aime cette très belle phrase de Julien Gracq : Préférences (1961 – Éditions José Corti)

« Tout livre pousse sur d’autres livres, et peut-être que le génie n’est pas autre chose qu’un apport de bactéries particulières, une chimie individuelle délicate, au moyen de laquelle un esprit neuf absorbe, transforme, et finalement restitue sous une forme inédite non pas le monde brut, mais plutôt l’énorme matière littéraire qui préexiste à lui. »

Nathalie Sarraute évoquait la littérature comme une continuité, une course de relais jamais interrompue. Elle fut elle-même un exemple pour Marie Darrieussecq. Mark Twain, lui, ne cessa d’inspirer des auteurs aussi éminents qu’Ernest Hemingway ! Dessinateurs, peintres, danseurs, sculpteurs et autres artistes, tous démarrent en imitant ceux ou celles qu’ils admirent. Alors, faites de même !

Chaque auteur a un maître ou plusieurs, des modèles à qui il souhaite ressembler parce qu’il admire leur façon d’écrire. C’est en pastichant ses auteurs préférés qu’on apprend soi-même à écrire.

L’originalité de votre écriture ne tient pas dans la négation des influences ou l’effacement de vos lectures mais dans leur sublimation. Imprégnez-vous et fondez cet héritage dans la création qui portera votre empreinte personnelle d’auteur.

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