C’est la première fois que j’évoque une femme dans cette rubrique « Vie d’écrivains ».
Sa réussite est si étonnante que j’ai souhaité la partager avec vous.
Quelques mots à propos de J. K Rowling
Romancière anglaise, Joanne Rowling, plus connue sous le pseudonyme J. K. Rowling est née le 31 juillet 1965 en Angleterre. Elle doit sa notoriété mondiale à la série Harry Potter, dont les tomes traduits en 67 langues (au moins) ont été vendus à plus de 450 millions d’exemplaires.
Jeune mère divorcée vivant d’allocations, elle a commencé à écrire Harry Potter à l’école des sorciers en 1990 et a dû attendre de longues années et l’aide d’un agent littéraire, Christopher Little, avant que son livre ne paraisse en 1997 chez Bloomsbury.
Le succès de Harry Potter
Très rapidement, le livre s’inscrit dans la liste des meilleures ventes et la publication est suivie par les distinctions et les louanges : il remporte le British Book Awards et le Children’s Book of the Year.
Les éditions Gallimard sont les premières à acheter les droits pour une traduction et à publier Harry Potter en dehors des frontières du Royaume-Uni.
L’argent gagné permet à Joanne de quitter définitivement l’enseignement et de se consacrer pleinement à l’écriture de Harry Potter, pour lequel elle a en tête depuis le départ une saga en 7 volumes. Joanne réalise son rêve d’être écrivain à temps complet.
En France, elle remporte le prix Sorcières du roman 1999 et le Prix Tam-Tam du livre de jeunesse, catégorie Je Bouquine.
Les 3 premiers tomes Harry Potter à l’école des sorciers (juin 1997), Harry Potter et la Chambre des secrets(juillet 1998), Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban (juillet 1999) sont des succès de librairie.
Au 4e tome, Harry Potter devient un phénomène de société. Parents et enfants font la queue pour l’acquérir dès sa sortie, au point que Harry Potter et la Coupe de Feuest pré-vendu en librairie à plus d’un million de volumes.
En dépit de son succès, l’auteur mène une vie tranquille et ne donne quasiment pas d’interviews.
Les cinq films suivants sont également des grands succès au cinéma et contribuent massivement au succès de la suite romanesque : Harry Potter et l’Ordre du phénix (juin 2003), Harry Potter et le Prince de sang-mêlé (juillet 2005), Harry Potter et les Reliques de la Mort (juillet 2007).
Harry Potter et les Reliques de la Mort, quant à lui, est adapté en deux parties : l’une est sortie en novembre 2010 et l’autre, clôturant la saga, en juillet 2011.
Je vous laisse découvrir ce destin fabuleux d’écrivain.
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler de Bernard Werber, un auteur tout à fait étonnant.
Né à Toulouse, le 18 septembre 1961, Bernard Werber écrit dès l’âge de 13 ans, des histoires pour un fanzine. Après des études de criminologie et de journalisme, il devient journaliste scientifique pendant une dizaine d’années, notamment pour Eurêka, le magazine de la Cité des sciences et de l’industrie.
De ces années lui vient son goût pour la science, qu’il mêle à ses thèmes favoris, des fourmis à la mort jusqu’aux origines de l’humanité.
Les œuvres de Bernard Werber ont été traduites en 35 langues.
Avec 15 millions d’exemplaires vendus dans le monde, Bernard Werber est l’un des auteurs français contemporains les plus lus au monde. Il est même considéré comme une star en Corée du Sud.
L’écriture de Bernard Werber
Le style d’écriture de Bernard Werber mêle différents genres, notamment la saga d’aventure, la science-fiction de l’entre-deux-guerres et le conte philosophique.
Dans la plupart de ses romans, il utilise la même forme de construction, alternant des articles informatifs d’encyclopédie et deux ou trois fils narratifs. Les articles précisent ou élargissent les intrigues qui se recoupent épisodiquement.
De plus, toutes ses productions, romans et nouvelles, s’entrecroisent. On retrouve ainsi des personnages comme Edmond Wells à la fois dans la trilogie des Fourmis et dans L’Empire des anges, mais également des thèmes récurrents, comme l’Arbre des possibles d’Isidore Katzenberg, ou encore le roman Nous les dieux, reprenant des éléments de la nouvelle L’École des jeunes dieux.
Depuis 1996, Bernard Werber a décidé de sortir un livre par an, à chaque début d’octobre. À ce jour, deux exceptions : 1999 et 2011, où ne sont sorties que des bandes dessinées. Après la rentrée littéraire, l’objectif est de « proposer au public autre chose que le prix Goncourt », comme il dit !
Je ne suis pas une inconditionnelle de l’auteur. Je dois l’avouer. La science-fiction n’est pas ce que je préfère lire. Cependant, Bernard Werber demeure un auteur fascinant qui a toute sa place dans ce blog.
Je vous laisse découvrir la vidéo (durée : 58 mn) :
Si vous souhaitez en connaitre davantage sur Bernard Werber, visitez le site officiel de l’auteur : cliquez ici
Aujourd’hui, pas de video de vie d’écrivain mais celle d’un éditeur français, Gaston Gallimard (1881- 1975), fondateur des Éditions Gallimardqui occupent une place majeure dans la littérature française du XXe siècle.
Avec cette video, nous survolons un siècle d’histoire et retrouvons une quantité d’écrivains célèbres au fil des ans. Passionnant !
Je vous laisse la découvrir :
Si vous voulez en connaître davantage sur cette maison d’édition, je vous conseille un très beau livre :
Cette fois, je m’attaque à un rêve… en effet, quand j’ai lu Le Grand Meaulnes, j’ai immédiatement succombé. Un roman d’aventure. Un roman d’amitié. Il n’en fallait pas plus pour me plaire. Et comme j’aime partager avec vous, j’ai choisi de vous parler de ce roman et de son auteur Alain Fournier.
Généralement considéré comme l’auteur d’un seul livre, Le Grand Meaulnes publié en 1913, alors qu’il a vingt-sept ans, n’est pourtant pas le seul écrit d’Alain Fournier. C’est d’abord par des poèmes en vers libres et quelques nouvelles publiés dans diverses revues qu’il manifeste son désir de devenir écrivain. Mais c’est en août 1905, qu’il déclarait dans une lettre à son ami Jacques, former un autre projet, celui d’être romancier, à la manière de Dickens. Et sans doute peut-on dater de cette époque les toutes premières ébauches du Grand Meaulnes.
Un autre projet inachevé
Avant même l’achèvement du Grand Meaulnes, Alain Fournier avait entrepris l’écriture d’un second roman, qu’il voulait appeler « Colombe Blanchet », inspiré par les compagnonnages et l’atmosphère de sa période de garnison à Mirande.
Il espérait le terminer à la fin de 1914, mais la guerre l’en empêcha. Alain Fournier meurt au combat le 22 septembre 1914 à Saint-Remy dans les Vosges.
Il reste aujourd’hui du manuscrit 7 chapitres inachevés et quelques esquisses et notes, qui ont été publiés en 1990.
Mais je ne cause pas davantage et vous laisse découvrir la vidéo dédiée à Alain Fournier. Elle dure un peu plus de 26 minutes. Alors mettez-vous à l’aise et entrez dans le monde de l’auteur.
Un grand merci à France 5. Pour cette superbe video
Pour celles et ceux qui voudraient se plonger dans le Grand Meaulnes, c’est à consommer sans modération !
C’est un grand bond que je fais en arrière et je suis tellement heureuse de vous parler de celui qui m’a valu des heures délicieuses de lecture. Après avoir dévoré la série des Oui-Oui, celle du Club des Cinq, du Clan des Sept et d’Alice détective, je me suis directement lancée dans la lecture des œuvres de Jules Verne, pionnier des romans de science-fiction (ou d’anticipation).
Biographie de Jules Verne
Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes en France et mort le 24 mars 1905 à Amiens en France.
L’œuvre de Jules Verne est populaire dans le monde entier. Avec un total de 4 223 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie. Il est ainsi en 2011 l’auteur de langue française le plus traduit dans le monde. L’année 2005 a été déclarée « année Jules Verne », à l’occasion du centenaire de la mort de l’auteur.
En 1863 paraît chez l’éditeur Pierre-Jules Hetzel (1814-1886) son premier roman Cinq semaines en ballon qui connaît un immense succès, au-delà des frontières françaises. Lié à l’éditeur par un contrat de vingt ans, Jules Verne travaillera en fait pendant quarante ans à ses Voyages extraordinaires qui compteront 68 volumes et paraîtront pour une partie d’entre eux dans le Magasin d’éducation et de récréation destiné à la jeunesse.
Richement documentés, les romans de Jules Verne mêlent habilement sa passion de la littérature à celle des découvertes scientifiques : Les Enfants du capitaine Grant (1868), Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873), Michel Strogoff (1876), L’Étoile du sud (1884), etc.) ou à celle d’un monde imaginaire De la Terre à la Lune (1865), Vingt mille lieues sous les mers (1870), Robur le conquérant (1886)…et tellement d’autres.
Un régal !
« Deux ans de vacances » : mon roman préféré
Paru en 1888, ce roman fut publié en feuilleton dans le Magasin d’Éducation et de Récréation du 1er janvier au 15 décembre, puis en volume, dès le 19 novembre.
Résumé : Quinze garçons âgés de 8 à 14 ans, tous pensionnaires d’un collège nommé « Chairman » de Nouvelle-Zélande, se retrouvent sur le Sloughi qui dérive et fait rapidement naufrage sur une île déserte du Pacifique. Peu à peu, en compagnie du mousse, seul survivant de l’équipage du navire, leur vie s’organise et s’améliore, mais des rivalités se font de plus en plus sentir. Une scission est sur le point d’avoir lieu quand des bandits débarquent sur l’île, obligeant les jeunes garçons à utiliser toute leur force de cohésion pour les affronter. Le navire « Grafton » passant au large de l’île les repère et les embarque à son bord. Arrivés sur l’île le 10 mars 1860, ils la quittent le 5 février 1862, d’où le titre de Deux ans de vacances. Quelques jours plus tard, ils atteignent enfin Auckland, accueillis chaleureusement par leurs familles et par tout le monde pour leurs exploits.
C’est drôle, en écrivant ce résumé, je me revois savourer ce roman d’aventures calée dans le lit. Je vous dois une confidence : je ne compte plus les fois où j’ai rêvé de vivre… Deux ans de vacances ! Merci Monsieur Verne.
Voilà une courte video évoquant Jules Verne et la maison musée d’Amiens
Merci à l’auteur de cette superbe video qui nous emporte dans le monde merveilleux de Jules Verne
Georges Simenon est né à Liège (Belgique) le 12 février 1903 et mort à Lausanne (Suisse) le 4 septembre 1989.
D’abord journaliste, auteur sous différents pseudonymes de romans populaires, il créa en 1931 le personnage de Maigret qui le rendit universellement célèbre. Il publia sous son nom plus de 200 romans, 155 nouvelles et 25 textes autobiographiques.
Les romans durs
Si les « Maigret » ont davantage marqué, je dois avouer que ce sont les « romans durs » de l’auteur que j’apprécie tout particulièrement.
Il en paraît 117 entre 1931 et 1972, date à laquelle Simenon met fin à sa carrière romanesque. Difficile, bien sûr, de passer tous ces romans en revue. Mais, en égrenant quelques titres, on s’apercevra qu’en explorant d’autres intrigues et d’autres personnages Simenon réinvente son style, ou l’affirme, et brise le cliché, encore persistant aujourd’hui, d’un écrivain talentueux mais de ligne droite, sujet-verbe-complément, allant d’un pas simple et lent d’un point A à un point B.
Simenon est, au contraire, un romancier qui sait inventer des formes de récits en fonction de ses nouveaux héros, là où Maigret l’obligeait à suivre des chemins plus balisés.
Quelques romans durs à découvrir ou redécouvrir :
Vous l’avez compris… j’adore Simenon !
Allez, je ne vous fais pas patienter plus longtemps.Voici une nouvelle vidéo.
Interviewé le 6 mars 1960 par Gérard Pelletier à l’émission Premier Plan, Georges Simenon raconte la façon dont il a créé son célèbre commissaire Maigret. Il explique également les raisons de son succès auprès des lecteurs et son style d’écriture qui lui est propre. Un pur régal !
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