Ravie de vous retrouver ! Me revoilà, reposée et bronzée…
Petit débrief de rentrée
J’espère que vous avez tous passé un bel été.
Pour ma part, j’ai bien… bullé ! ’Et je n’ai… RIEN… fait ! Si… j’ai lu, bronzé, randonné et profité de tous les aspects des vacances.
Et vous ? J’espère que vous allez tous bien. Avez-vous profité des vacances ? De l’été ? Avez-vous lu ? Écrit ? Dites le dans les commentaires.
Septembre c’est la reprise et aussi la rentrée… littéraire !
J’adore cette période de l’année. Enfant, je me demandais chaque année si de nouveaux élèves allaient modifier l’effectif et la bande de copains ? Quels nouveaux profs j’allais avoir. Et quelles nouvelles choses j’allais apprendre ?
… Bref, j’aimais la rentrée. C’était grisant.
Depuis, j’ai gardé le même enthousiasme pour la rentrée. Désormais, je ne me préoccupe plus des nouveaux camarades et encore moins des profs mais de la… rentrée littéraire. Dès mon retour de vacances, je me mets à l’affût. Je me demande quelle histoire va m’éblouir ou me scotcher.
J’ai commencé à fouiller à droite et à gauche sur le net, dans les magazines… Peut-être en parlerai-je dans un autre article.
De mon côté, je n’ai pas écrit du tout pendant les vacances. En revanche, allongé au soleil, j’ai pas mal cogité sur les futurs sujets d’articles.
D’ailleurs si vous avez des demandes particulières, envoyez-moi vos suggestions.
J’ai établi une petite liste et voilà le premier sujet :
Les bienfaits physiques de l’écriture
L’écriture est une activité qui peut avoir de nombreux bienfaits physiques sur la santé. Dans cet article, nous allons explorer quelques-uns de ces bienfaits et voir comment l’écriture peut nous aider à mieux vivre.
1 / L’écriture peut réduire le stress
En effet, écrire permet d’exprimer ses émotions, ses pensées et ses sentiments, ce qui peut diminuer la tension intérieure et favoriser la relaxation. Plusieurs études ont montré que les personnes qui écrivent régulièrement sur des événements stressants ou traumatisants ont un niveau de cortisol, l’hormone du stress, plus bas que celles qui n’écrivent pas. L’écriture peut donc être un moyen efficace de gérer le stress et d’améliorer son bien-être.
2 / L’écriture peut stimuler le système immunitaire
En effet, écrire peut renforcer la réponse immunitaire en augmentant le nombre de lymphocytes T, des cellules qui combattent les infections. Une étude menée par le psychologue James Pennebaker a révélé que les étudiants qui écrivaient sur des sujets personnels pendant quatre jours consécutifs avaient une meilleure santé que ceux qui écrivaient sur des sujets neutres. L’écriture peut donc être un moyen de prévenir les maladies et de renforcer sa résistance.
3 / L’écriture peut améliorer la mémoire
En effet, écrire peut aider à consolider les informations apprises et à les intégrer dans la mémoire à long terme. Écrire permet aussi de stimuler la créativité et l’imagination, ce qui peut favoriser la formation de nouvelles connexions neuronales dans le cerveau. Une étude menée par le psychologue Robert Boice a montré que les professeurs qui écrivaient régulièrement sur leur domaine de recherche avaient une meilleure mémoire que ceux qui n’écrivaient pas. L’écriture peut donc être un moyen d’améliorer ses capacités cognitives et d’apprendre plus efficacement.
En conclusion, l’écriture est une activité qui peut avoir de nombreux bienfaits physiques sur la santé. Écrire peut réduire le stress, stimuler le système immunitaire et améliorer la mémoire. L’écriture peut donc être considérée comme une forme de thérapie naturelle qui peut nous aider à mieux vivre.
Alors, qu’attendez-vous pour prendre un stylo ou un clavier et vous mettre à écrire ?
A vos succès d’écriture…
Au fait, dans le dernier article avant les vacances, j’ai donné une liste de démarreurs… dites-moi si ils vous ont servi.
Bonjour Marie-Adrienne,
Personnellement cet été, plus pluvieux qu’ensoleillé, j’ai dévoré des polars et des Fantasy, mais j’ai quand même écrit. Je me suis inscrite à un concours de nouvelles dont le thème est « Les passagers du vent ». On doit retrouver ces mots une ou deux fois dans le texte qui ne doit pas faire plus de 6000 caractères. Un défi. Je suis en train de le peaufiner et après vaille que vaille.
Bonne rentrée à tous.
Littérairement vôtre.
Isabelle
Bonjour Marie,
J’ai fait la même chose que vous pendant les vacances: je ne me suis pas livré à l’écriture, j’ai lu une histoire de 278 P et de revues spécialisées.
Merci, l’article partagé est intéressant.
Très bonne journée.
Bonjour à toutes et à tous,
Bonne reprise Marie-Adrienne. Je vois que le soleil et le farniente agissent positivement sur vous.
Votre article me touche beaucoup en raison d’une similitude dans mon vécu il y’a de cela une petite décennie.
En effet, je vivais une relation pas très équilibrée avec mon père en raison de quelques agissements perturbants pour moi. N’imaginez rien de grave ni de déplacé. Ma relation avec lui était tout simplement phagocytée par ses nombreux non dits et qui caractérisaient le type de relation entretenue entre nous deux. Les silences, les secrets et les non dits sont un véritable poison dans une relation filiale. L’a rancune et l’angoisse étaient tellement fortes, que j’avais refusé d’assister à son enterrement, il y’a six années déjà. Je n’étais pas fier de ma position, mais j’avais besoin d’une rupture brutale pour me débarrasser du poids de mon angoisse. Y arriverais-je ou pas ? Je ne le savais pas.
Pour me « guérir » de ce que peut induire ce type de relation, j’ai décidé de transposer complétement le profil de mon père sur le protagoniste de mon premier roman édité en 2021.
Croyez moi ou pas, dès la fin de l’écriture et l’envoi du manuscrit à l’éditeur, une certaine sérénité commençait à envahir mon corps et mon esprit. En y réfléchissant longuement, j’ai vite compris qu’une certaine thérapie par l’écriture est venue à mon secours. Depuis, j’ai remis tous mes « dossiers » émotionnels dans les tiroirs qui leur étaient destinés. Je vis dans une grande tranquillité et suis arrivé à tout pardonner. Par contre je n’oublie jamais.
Mathias
Merci Mathias pour votre témoignage.
Bien à vous
Moi aussi, je viens de terminer un livre sur une jeunesse « bousillée ». Bien que mes personnages aient eu leur nom modifié, je me sentais coupable de dire mes vérités et impudique de me livrer. Le livre est en préparation chez l’éditeur. j’espère respirer de tous mes poumons lorsque je l’aurai entre les mains.
Oui Marie-Adrienne, votre résumé plein de bon sens sur les bienfaits physiques de l’écriture je le partage volontiers: parvenir à mettre dehors grâce à l’écriture ce qui foisonne dedans procure un bien être psychique et physique qui régénère, même si c’est parfois épuisant.
Evelyne