On me demande souvent ce qu’il faut pour être un bon écrivain. J’ai bien ma petite idée et vous avez certainement la vôtre mais il serait assez long d’argumenter.
Je pense qu’il est préférable de s’attarder sur la façon de bien débuter en écriture et de travailler pour progresser. Car avant de devenir un bon écrivain, il y a beaucoup à faire.
Voilà donc 7 conseils pour rendre votre écriture plus efficace. Pour celles et ceux qui se lancent, ces conseils sont applicables dès aujourd’hui. Mais ils restent tout aussi valables pour celles et ceux qui écrivent déjà.
Pratiquer
Vous ne pouvez pas faire quelque chose de bien, sauf si vous le faites mal la première. On ne le redira jamais assez pour progresser, il faut pratiquer. Même si c’est seulement 20 minutes d’écriture chaque jour. Vous ne pouvez pas mieux faire si déjà vous ne faites pas !
Plus vous écrirez, plus vous en apprendrez sur l’écriture et plus vous rendrez compte que vous devez pratiquer.
Relever des défis
Écrivez sur des sujets qui vous intéressent, mais pas seulement. Pensez à tester de nouvelles choses. C’est ainsi que vous « grandirez ». Ne sous-estimez jamais l’importance de l’apprentissage.
Aujourd’hui, je teste encore et toujours de nouvelles méthodes, de nouvelles techniques, glanées çà et là. Elles ne fonctionnent pas toutes mais j’en retire souvent de quoi améliorer ma propre façon d’écrire..
Être soi-même
Ne copiez pas l’écriture d’un autre auteur. Si vous le faites, comme je l’ai déjà conseillé maintes fois, faites-le seulement dans un but d’apprentissage, pour apprendre la technique de l’auteur, pouvoir la reproduire et voir comment… la personnaliser !
Car ce qui compte le plus, c’est de découvrir votre propre voie d’écriture. Et c’est ce que vos lecteurs apprécieront.
Chercher sa voie d’écriture prend du temps. La technique que j’utilise est de lire à haute voix ce que je viens d’écrire. Si le texte ne me ressemble pas, je le réécris.
Ne pas écrire bêtement
Apprenez les bases de la grammaire.
Lisez pour découvrir divers styles.
Analyser vos lectures.
Formez-vous… !
Il est plus facile de briser les règles quand on les connait.
Commencer petit
La plupart des personnes qui rêvent d’écrire commencent presque toujours par l’écriture d’un roman.
Ne faites pas cela !
C’est comme si vous ambitionniez de traverser la mer sans savoir nager ! Et croyez-moi, c’est le meilleur moyen de couler rapidement.
Commencez petit, peut-être un journal. Exercez votre écriture. Écrivez de petits textes, puis des plus longs et quand vous vous sentirez confiant et prêt, lancez-vous dans votre projet de roman.
Pensez-vous sincèrement que « l’apprenti marathonien » parcourt 42 kilomètres dès son premier entrainement ?
J’en doute. Il doit travailler son souffle, sa résistance, son mental, son physique et ses réactions face à l’épreuve qu’il s’impose. Et il le fait peu à peu. Étape par étape.
Ne vous précipitez dans l’écriture d’un livre sans préparation, vous ne résisterez pas longtemps. Votre travail finira à coup sûr au fond d’un tiroir.
N’abandonnez pas
Si l’écriture est votre passion, prenez-la vraiment au sérieux. Écrivez chaque jour. Même un peu. Il est préférable d’écrire 30 minutes tous les jours plutôt que 5 heures un samedi après-midi par mois.
La persévérance paie toujours.
Je sais bien, parfois on n’a pas le temps, pas envie. On a autre chose à faire, on manque d’inspiration, on est fatigué… Je sais tout cela.
Mais si vous prenez le rythme, vous verrez que l’inspiration sera au rendez-vous. La discipline est nécessaire et obligatoire pour qui veut progresser.
Renseignez-vous sur le monde de l’édition
Beaucoup d’auteurs s’attendent à écrire quelque chose de phénoménal qui sera immédiatement publié. Là, je vous le dis, vous rêvez ! Désolée. Être édité n’es pas impossible mais il faut quand même rester réaliste.
Hier encore, une personne m’a contactée pour l’aider à écrire son livre. Je l’entends encore : « Je veux écrire ce livre et le faire éditer ! » Certes, mais après deux questions, j’ai compris qu’elle ne connaissait rien au monde de l’édition.
Aussi ne négligez pas de vous renseigner et de découvrir les pratiques de ce monde-là.
Quelle est la ligne éditoriale des éditeurs ? Quelles sont vos droits et obligations en tant qu’auteur ? Étudiez les diverses possibilités d’éditer votre livre…
Enfin, vous voyez ce que je veux dire.
Trop de personnes envoient leur manuscrit en méconnaissant totalement le monde de l’édition. Imaginez la frustration après des mois de dur labeur, si aucun éditeur ne retient votre livre !
Expliquez en commentaire ce que vous faites pour rendre votre écriture plus efficace. J’ai hâte de vous lire
À vos succès d’écriture…
Absolument d’accord sur ces conseils. Oser, tester, pratiquer… Où serions-nous si nous n’avions jamais fait le premier pas, par peur de tomber ? En revanche, je suis moins en phase avec le conseil de « Commencer petit ». Indépendamment du goût d’écrire, l’écriture de nouvelles ou de poésies ne prépare pas à celle d’un roman. Le marathonien, pour reprendre l’exemple, a un entraînement très différent du sprinter. En revanche, les deux ont le goût de la course. Belle journée 🙂
Bonjour Élisa et bienvenue
C’est vrai que le marathonien et le sprinter ne se préparent pas de la même façon. Ceci dit garder du souffle, de l’énergie, de la motivation, maintenir la technique sur 200 pages quand on n’a jamais écrit, ce n’est pas gagné. Ce conseil allait dans ce sens. Avant de vouloir écrire 200 pages avec une structure, une intrigue principale, des intrigues secondaires, des rebondissements et autres peut-être peut-on envisager de se lancer dans une histoire plus courte, vous ne pensez pas ? Une histoire que l’on aura peut-être plus de chance à porter et mener à son terme.
Bien à vous
Est-ce ici ou ailleurs ? Le témoignage d’un auteur (au féminin) qui écrivait de « petites histoires » avec les mêmes personnages avant de les réunir dans une « grande histoire ». Un roman est souvent un agglomérat d’incidents autour d’un fil rouge.
L’idée de commencer petit avant de composer du gros va dans ce sens.
Mais le plaisir est une notion si personnelle que chaque chemin peut mener au firmament. Il restera à rencontrer le lecteur, car comme disait Umberto Eco (lectora fabula, je crois) : « le texte n’est vraiment fini que quand il est lu ».
Merci pour votre commentaire
Bien à vous
Oser c’est gagner et le grand pas c’est le premier pas. C’est dans la pratique que l’on développe le savoir-écrire. il faut avoir l’audace de croire que l’on peut réussir. Merci pour l’article