Si vous faites corriger votre manuscrit par un correcteur, le résultat risque de vous dérouter. Quels sont ces signes qui parsèment votre manuscrit ?
En effet, pour corriger un texte, les correcteurs utilisent un certain nombre de signes conventionnels de correction normés par l’imprimerie nationale en France.
Ainsi quand vous retrouverez votre manuscrit, il comportera çà et là des signes étranges dont vous ignorez probablement la signification.
Je vous ai trouvé un mémento qui regroupe l’ensemble des signes de corrections utilisés par les correcteurs.
Pour le découvrir, télécharger ce document (PDF) et poursuivez la lecture de l’article.
Quels signes utilise le correcteur ?
Le document que vous venez de télécharger, montre le principe même d’une correction.
Attention : la colonne de gauche n’est qu’une explication pour vous. Bien sûr, elle n’existe pas dans les épreuves.
Un correcteur signale les fautes sur l’épreuve imprimé en indiquant :
- dans la colonne du texte lui-même (ici la colonne centrale) l’endroit où faire la correction (à l’aide de signes comme « / » qui veut dire « à la place du signe barré», « /–/ » qui veut dire « à la place des signes barrés» ou qui signifie « insérer ici », etc.) ;
- dans la marge (ici colonne de droite) la correction à faire ; celle-ci reprend le signe de localisation (/ ou ) suivi (ou, comme ici, précédé) de la modification à faire : des lettres ou signes indiquent les caractères à insérer ou remplacer, ou indiquent d’autres actions : retourner un caractère, supprimer un ou plusieurs signes, permuter un ou plusieurs signes, etc.
Ces signes de correction typographique sont aussi vieux que l’invention de l’imprimerie. À part quelques variantes nationales, ils sont universels. Couramment pratiqués, ils sont en cours de révision car uniquement utilisable sur papier et impossible dans un flux de production numérique
Enfin, même si la composition par ordinateur un pose problème, l’ergonomie de la gestuelle de la correction permet rigueur et précision.
Sous le mot « correcteur » se cache non seulement une personne capable de voir qu’une lettre était retournée ou qu’il manquait une fine ici ou là, mais aussi sachant où mettre de l’italique et des capitales, quelles abréviations utiliser et connaissant le français sur le bout des doigts. Ils demeurent les vrais garants de la langue française !
À vos succès d’écriture…
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Encore merci Adrienne.
J’ai de gros soucis, avec les répétitions du verbe avoir, être, et faire, dans l’écriture de mon roman policier.
Si vous avez des solutions, ou des renvois sur vos articles…merci de me les indiquer.
Un fan. J.L.LOPEZ
Bonjour Jean
Il y a plusieurs solutions pour remplacer les verbes avoir, être, faire et autres verbes faibles. Le plus dur est de trouver des exemples de phrases pour vous indiquer comment éviter ce problème.
Envoyez-moi plusieurs exemples que vous avez dans votre roman et je regarderai tout cela.
Bien à vous
Les correcteurs, même non professionnels, font un travail remarquable et pas à la portée de tous.
Mon texte est déjà passé entre les mains de deux personnes dotées de ce genre de capacités, et il faut reconnaître que c’est assez bluffant.
Ces personnes ayant une âme de correcteur ne « lisent » pas un texte, ils le décortiquent. Là ou un lecteur classique va lire l’histoire, et peut-être voir les plus grossières fautes; l’oeil du correcteur verra la moindre erreur, inversion de lettre.
Si vous avez l’occasion de faire l’expérience d’une correction « en live », je vous le recommande, c’est vraiment formateur.
Voir son texte décortiqué alors que vous le pensiez « propre », par ce genre de personnes, c’est à la fois frustrant et impressionnant.
Bref, rendons à césar ce qui est à césar, car les correcteurs sont des personnes tout aussi douées que les auteurs, mais simplement dans un autre art. Je leur tire mon chapeau!
Bonjour
Il y a correcteur et correcteur et les vrais comme vous le dites décortiquent. Entre nous, comme ils traquent la faute, ils la trouvent !
Un vrai métier.
Cordialement