Vous connaissez L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono ? Si oui, vous aurez plaisir à retrouver ce texte. Si non, découvrez vite cet article…
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite en 1953 par l’écrivain français Jean Giono.
Dans ce court récit, Giono nous embarque en Haute-Provence à la rencontre d’Elzéard Bouffier, un berger solitaire, taciturne et désintéressé. Un homme simple, qui a consacré les trente dernières années de sa vie au reboisement d’une région des Alpes que les humains avaient transformée en désert.
Cette nouvelle qui véhicule des messages écologiques, humanistes et même politiques a eu un retentissement mondial. Elle est aujourd’hui considérée comme un manifeste à part entière de la cause écologiste.
Le récit de Giono a donné lieu à un film d’animation du même nom, réalisé par l’illustrateur Frédéric Back et lu par Philippe Noiret. Il a obtenu plus de 40 prix à travers le monde.
Découvrez cette vidéo (30 mn), c’est un pur moment de bonheur !
En prime, vous trouverez le livre L’homme qui plantait des arbres (version intégrale) au format PDF en cliquant ici.
J’espère que vous avez apprécié.
Si cet article vous a plu, pensez à le diffuser autour de vous, je vous en serais reconnaissante.
Ce texte ouvre un recueil qui m’a été offert l’an passé. Le texte est facile à lire, il charme et laisse songeur.
Comme tous les contes bien écrits, le récit ne se limite pas aux aspects évidents : la Provence, la forêt et la désertification ; il ouvre à bien d’autres questions, d’autres réflexions : les choix en solitaire, l’obstination généreuse, le coeur ou la raison, etc.
La vidéo présentée a été diffusée voici quelques semaines. Tombé dessus par hasard, aux deux tiers du conte, j’ai retrouvé le rythme, les sous-entendus, la même sensibilité que dans l’écrit. Back et Noiret ont retranscrit à merveille le conte.
Merci d’avoir offert ce lien pour que tous en profitent.
Mon seul regret : que Giono n’ait pas tout écrit avec autant de talent. Mais c’est une autre histoire.
Celle-ci est à lire sans réserve et sans retenues.
Bonjour
J’ai pensé que ce texte et cette vidéo méritaient vraiment d’être partagés.
Bonne journée
Merci, Marie-Adrienne, de nous avoir remis en mémoire cette superbe nouvelle du grand Giono. Sait-on cependant qu’il en existe au moins deux versions, légèrement différentes l’une de l’autre. Ainsi, la version que vous nous proposez n’est pas tout à fait la même que celle parue dans la collection La Pléiade. Je me suis toujours demandé si Giono avait écrit deux ou plusieurs versions du même texte.
Cette histoire me rappelle une fable de Jean de La Fontaine, « Le Vieillard et les trois jeunes hommes » (Livre XI, fable 8). Je vous en cite le début :
» Un octogénaire plantait.
« Passe encor de bâtir; mais planter à cet âge ! »
Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage;
Assurément il radotait.
« Car au nom des dieux, je vous prie,
Quel fruit de ce labeur pouvez-vous recueillir ?
Autant qu’un patriarche il vous faudrait vieillir.
A quoi bon charger votre vie. »
Voici ce que je disais du texte de Giono dans mon analyse des fables (ouvrage malheureusement épuisé):
» D’autre part, ce poème fait penser à Elzéard Bouffier, le héros de la superbe nouvelle de Jean Giono ‘L’Homme qui plantait des arbres’ (Jean Giono – Œuvre romanesque complète, tome V, Edition établie par Robert Ricatte et collaborateurs, NRF – Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1997). A quatre-vingt-dix ans, Eléazard Bouffier continue de planter lui-même ses milliers d’arbres. »
Cordialement
Jean
De rien, Jean ! Ce texte m’avait laissé une grande impression quand notre prof de français nous l’avait fait découvrir en cours, il y a longtemps de cela. Mais je ne suis pas une spécialiste de l’auteur. Je ne connais que les grands classiques et ne peux vous dire s’il existe plusieurs versions de L’homme qui plantait des arbres. Un lecteur du blog fan de Giono pourra peut-être nous éclairer ?
Bien à vous