Tu t’étais pourtant bien organisé·e. Un plan béton, des personnages ciselés, une intrigue bien ficelée. Et pourtant… ton histoire t’échappe. Les idées bifurquent, les personnages prennent le volant, la fin change de gare. Et si, au lieu de résister, tu t’installais confortablement à ta place ? Parce qu’au fond, écrire un roman, c’est monter dans un train… qui n’arrive jamais tout à fait à l’endroit prévu.

 

L’écriture : un voyage semé d’imprévus

 

Tu démarres avec une belle ligne droite. Tout est prêt. Mais très vite, les premiers imprévus surgissent.
Un personnage secondaire devient fascinant. Un événement non prévu bouleverse l’ordre du récit. Un tunnel de doute t’oblige à t’arrêter.

C’est déstabilisant ? Oui.
C’est frustrant ? Parfois.
Mais c’est surtout vivant. Et c’est là que l’écriture devient passionnante.

 

Ces détours qui révèlent ton histoire

 

Les imprévus ne sont pas des erreurs. Ils sont souvent des révélateurs. Ils t’aident à creuser plus profond, à te libérer du carcan du plan, à écouter ce que l’histoire veut devenir.
Un bon plan est un guide, pas une cage.
Et parfois, en prenant une voie de traverse, tu tombes sur un passage bouleversant… que tu n’aurais jamais écrit autrement.

 

Accepter de ne pas tout contrôler

Tu n’écris pas une équation. Tu racontes une histoire.
Et dans toute bonne histoire, il y a une part de surprise. Accepte-la, accueille-la, et transforme-la en force créative.

 

L’important, c’est le voyage

 

Alors, la prochaine fois que ton histoire bifurque, ne tire pas sur le frein d’urgence.
Observe. Prends des notes. Et surtout : continue à avancer.

Le but n’est pas d’arriver à tout prix à la gare finale que tu avais imaginée.
Le but, c’est ce que tu découvres en chemin.

Parce qu’au fond, écrire, ce n’est pas maîtriser une machine.
C’est embarquer pour une aventure. Et parfois, changer de destination fait toute la différence.

A tes succès d’écriture

Share This